MISSEUZ-DEJONGE 2005 ! : Le palmarès des meilleurs films 2005

Publié le par Dr Devo

Superbes Focaliennes, Puissants Focaliens,

Après qu'elle eût expiré, et pas qu'un peu, tout le monde s'est précipité sur le cadavre encore chaud de l'année 2005 pour établir listes et comptes-rendus. Point de cela à Matière Focale. Nous nous sommes laissés le temps de la réflexion.
En fait, non, pas du tout. Mes collaborateurs et moi-même adorons participer aux listes et autres questionnaires, mais malheureusement, nous mettons souvent des millions d'années à répondre, et l'établissement du moindre classement nous plonge dans d'étonnantes affres. Quoi qu'il en soit, le voici, notre beau palmarès cinéma de l'année 2005, et vous allez voir, c'est du précis (et comme dirait la chanteuse : quand c'est précis, j'apprécie).

Nous sommes cinq à avoir répondu à ce stupide défi de faire un palmarès.  Et on a été assez étonné, quoique Bernard RAPP et Mr Mort aient senti le coup venir dès Septembre : c'est pour le cinéma une très bonne année ! Certes, les salles françaises ont connu du -10% de fréquentation, et du coup, tout le monde pleure (les Gentils sans doute). Nous, les Méchants, on rit. Je me souviens de mon Palmarès de l'année 2004. Dur, dur. Et celui de 2003, bien avant la  naissance de ce blog, fut plus terrible encore. Je n'avais cette année-là même pas dix titres de films un peu exceptionnels à proposer, et dès la place N°8, j'avais des petits métrages sympas mais sans envergure. 2005 brise largement le cercle, et inverse la tendance. Il y a eu quand même à nos yeux pas mal de bons films, et même beaucoup de films exceptionnels. On n'est pas forcément gâté de la sorte tout le temps.

Tiens puisqu'on on y est, je crois qu'il n'est pas inutile, non dans un but de moquerie, mais dans un but informatif, de jeter un œil sur les films que sont allés voir les Français en 2005. Voici donc le Box-Office 2005, avec ses entrées données ici en millions.

1-
STAR WARS III de George Lucas (USA) : 7.2 millions
2-HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU de Mike Newell (USA) : 6.7 M
3-BRICE DE NICE de James Huth (France) : 4.4 M
4-CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE de Tim Burton (USA) : 4.1 M
5-MADAGASCAR de  Eric Darnell et Tom McGrath (USA) : 3.2M
6-LA GUERRE DES MONDES de Steven Spielberg : 3.9 M
7-MILLION DOLLAR BABY de Clint Eastwood : 3.2 M
8-MR ET MRS SMITH de Doug Liman : 3M
9-LES POUPEES RUSSES de Cédric Clapish : 2.9 M
10-IZNOGOOD de Patrick Braoudé : 2.5 M
11-KING KONG de Peter Jackson : 2.3 M
12-PALAIS ROYAL de Valérie Lemercier : 2.2 M
13-LES 4 FANTASTIQUES de Tim Story : 2.2 M
14-WALLACE ET GROMIT: LE MYSTERE DU LAPIN GAROU de Nick Park et Steve Box: 2.2 M
15-LA LEGENDE DE ZORRO de Martin Campbell : 2.1 M
16-HITCH de Andy Tennant : 2.1 M
17-LA MARCHE DE L'EMPEREUR de Luc Jaquet : 1.9 M
18-LE MONDE DE NARNIA de Andrew Adamson : 1.8M
19-JOYEUX NOEL de Christian Carion : 1.8m
20-ESPACE DETENTE de Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h : 1.8M
 
Voilà pour la Vox Dei. Le peuple a voté avec ses propres sous. Voyons maintenant ce que les collaborateurs de Matière Focale en ont conclu. Les règles sont simples : il s'agissait d'établir un top 10 ou un top 20 des meilleurs films, et aussi des plus mauvais. On pouvait commenter ou non son palmarès. J'ai demandé aussi à ce qu'on vote pour le Meilleur Acteur et la Meilleure Actrice. Voici ce que nous avons répondu. [Si j'interviens dans les différents palmarès, j'écrirai en italique afin de ne pas  confondre ma voix et celle du votant !].
 

PALMARES DE BERNARD RAPP

(Photo extraite du cycle TULSE LUPPER SUITCASES de Peter Greenawway)

Pas de commentaire chez Bernard RAPP.

Les 10 meilleurs films 2005

1- LIFE IN SUITCASES de Peter Greenaway (UK) : RAPP a eu la chance de voir le film dans la seule projection française, à Beaubourg. Gageons que comme les films de la même série, ce Greenaway ne sera jamais distribué en salles ! Vous ne verrez jamais ce film, sans doute...
2-MANDERLAY de Lars Von Trier (Danemark)
3-LA VIE AQUATIQUE de Wes Anderson (USA)
4-A HISTORY OF VIOLENCE de David Cronenberg (Canada-USA)
5- ex æquo : J'ADORE HUCKABEES de David O'Russel (USA) et PALINDROMES de Todd Solondz (USA)
7-INNOCENCE de Lucille Hadzihalilovic (France)
8- COMBIEN TU M'AIMES de Bertrand Blier (France)
9-CACHÉ de Michael Haneke (France- Autriche)
10- LE COURAGE D'AIMER de Claude Lelouch (France)

Les dix plus mauvais films 2005

1- CALVAIRE de Fabrice Du Welz (Belgique)
2- FLIGHT PLAN de Robert Schwentke (USA)
3- LES INVISIBLES de Thierry Jousse (FRANCE)
4- GARDEN STATE de Zach Braff (USA)
5- REVOLVER de Guy Ritchie (USA)
6- GABRIELLE de Patrice Chereau (France)
7- MA SORCIERE BIEN AIMEE de Norah Ephron (USA)
8- SIDEWAYS de Alexander Payne (USA)
9- UN VRAI BONHEUR de Didier Caron (France)
10- LE CERCLE II de Hideo Nakata (USA)

MEILLEUR ACTEUR : Gilles Gaston-Dreyfus dans AKOIBON de Edouard Baer.
MEILLEURE ACTRICE : Lily Tomlin dans J'ADORE HUCKABEES de David O. Russell

Bernard RAPP tenait également à signaler que certains films ne pouvaient figurer dans son classement des tout meilleurs, malgré leur exceptionnelle qualité. Il s'agit des films UNITED TRASH et HITLER, 100 JAHRE, deux films allemands de Christoph Schlingensief, et aussi L'EMPEREUR TOMATO KETCHUP du japonais Shuji Terayama. Ces trois films ont été présentés à l'Etrange Festival en septembre dernier à Paris. Non seulement ils n'ont jamais été distribués en France, mais en plus, ce ne sont pas des films de cette année, ce qui les exclue du classement. Par contre, RAPP tient à préciser qu'ils furent parmi les grandes choses de cette année. Même chose d'ailleurs pour THE CARD PLAYER de Dario Argento, qu'aucun distributeur français n'a voulu sortir en salles, et que nous n'avons pu voir qu’en DVD. This were the results from the RAPP jury !
 


LE PALMARES DE TOURNEVIS

(Jennifer Jason Leigh : photo extraite de THE MACHINIST par Brad Anderson)

LES MEILLEURS FILMS 2005:

1- THE MACHINIST, de Brad Anderson (USA/Espagne).

2- DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRETE, de Jacques Audiard (France).

3- CLOSER, de Mike Nichols (USA/UK).

4- CALVAIRE, de Fabrice du Welt (Belgique).

5- KINSEY, de Bill Condon (USA).

6- SIN CITY, de Robert Rodriguez, Frank Miller & Quentin Tarantino (USA).

7- LA GUERRE DES MONDES, de Steven Spielberg (USA).

8- THE DESCENT, de Neil Marshall (UK).

9- A HISTORY OF VIOLENCE, de David Cronenberg (Canada/USA).

10- LADY VENGEANCE, de Park Chan-Wook (Corée du Sud).

LES PLUS MAUVAIS FILMS 2005:

1- 9 SONGS, de Michael Winterbottom (UK).

2- HAIR HIGH, de Bill Plympton (USA).

3- LES QUATRE FANTASTIQUES, de Tim Story (USA).

4- A DIRTY SHAME, de John Waters (USA).

5- BROKEN FLOWERS, de Jim Jarmusch (USA).

Meilleurs acteurs :

- Christian Bale dans THE MACHINIST.

- Liam Neeson dans KINSEY.

Meilleures actrices :

- Natalie Portman dans CLOSER.

- Laurent Lucas dans CALVAIRE (arf!)

Tournevis

LE PALMARES DU Dr DEVO


(Bryce Dallas Howard dans MANDERLAY de Lars Von Trier)


Quelques remarques tout d’abord. Oui, je le dis et le redis, l’année fut bonne, et je dirais même plus, ma théorie selon laquelle on voit plus de bons films en allant au hasard au cinéma et / ou sans lire les critiques et / ou en choisissant son film selon le numéro de la salle où il est projeté, c’est une bonne méthode ! Ça Marche ! J’ai vu 144 films cette année en salles. À ma grande surprise, la Répartition Progressive du Plaisir (indice RPP) est très élevée, jugez plutôt :
10,4% des films vus me semblent être des films pas très aboutis, plutôt maladroits ou qui ne décollent pas, mais sans être honteusement ratés ni bâclés. Ce sont ce que j’appelle les films MEDIUMS. Ils ont raté leur cible, mais il y avait du travail, en quelque sorte, ou plutôt il y avait de l’intérêt. C’est une Zone Grise que cette catégorie de film. Exemple : MON PETIT DOIGT M’A DIT, pas laid, pas sans talent mais grippé.
43% des films vus sont mauvais ou ratés. De manière ludique ou sérieuse, ils semblent être une perte de temps pour certains (les plus énervants) ou ne valent tout simplement pas le prix du ticket pour les autres. Certains de ces films ont fait de mauvais choix, mais je remarque que pour la plupart, ce ne sont pas des films ratés, mais des films d’une insondable médiocrité, dont le projet entier marche à l’envers, ou ils sont d’une bêtise insoupçonnée (je parle pas seulement des sujets de ces films, mais surtout de leur mise en scène).
46,6% des films vus sont bons !!!! C’est absolument énorme. Ils sont bons, ils provoquent du plaisir, ce sont parfois de grands films marquants ou des films divertissants. Ce sont des films pour lesquels, enfin, on se dit qu’on a bien fait d’y aller plutôt que d’aller boire une bière ou faire les soldes. Ce sont des films enthousiasmants, pendant lesquels on a l’impression d’avoir ressenti et partagé quelque chose.
Cette répartition est excellente et montre bien que globalement, l’année française de cinéma n’a pas été si catastrophique. Le nombre d’entrées ni changera rien.

Voici mon top10.

1-MANDERLAY de Lars Von Trier (Danemark) : articles ici et ici
2-LA VIE AQUATIQUE de Wes Anderson (USA) : pour l’avoir revu récemment, je me suis encore frappé la tête devant la complexité narrative du film, son équilibre pas si solide que ça et son univers très peu référentiel et très premier degré, contrairement à la réputation de "décalage" des films d’Anderson, qui sont quand même, en général, des drames. LA VIE AQUATIQUE est le film de sa montée en puissance.
3-CREMASTER 1 de Matthew Barney : tout ne marche pas complètement chez Barney, mais la démarche est sublime. Faire les films les plus fragiles possibles et faire en sorte que la porte d’entrée au film soit la moins aguicheuse possible, mais qu’une fois à l’intérieur, ce ne soit que baroque, luxe et gourmandise. Ses films sont sur le fil extrême entre le tout et le reste, mais travaillent sur des pistes manifestement très concrètes : le montage et sa vitesse, le timing, l’intention, etc. Ce CREMASTER, spécifiquement, est sublime avec ses deux ballons dirigeables au-dessus d’un stade de foot américain où défilent des Girls. Quand une hôtesse joue avec les raisins à disposition dans les dirigeables, la forme ainsi créée est aussi dansée par les Girls sur le terrain de foot ! C’est complètement KAVALIERE. Le début du CREAMSTER 5 (avec Ursula Andress et une très belle musique) m’avait également très ému, avant que nous ne soyons rattrapés par l’esthétique barneysienne elle-même. Dommage. Si jamais il envoie bouler sa propre esthétique, le travail de Barney pourrait être, d’une autre manière, drôlement intéressant. On aurait également pu inonder ce classement avec les films de la série CREMASTER mais je n’en garde qu’un.
4-INNOCENCE de Lucille Hadzihalilovic (France) : film vraiment sublime, complètement surprenant et inattendu. Tout le monde l’a oublié un an après, mais il faudra rendre justice à Mlle Lucille. La carrière en salles du film me semble désastreuse et largement injuste. Autre question : comment ce film a pu échapper à une présentation en festival ? Pourquoi choisit-on LEMMING à Cannes plutôt que ça ? C’est un scandale.
5-A HISTORY OF VIOLENCE de David Cronenberg (CANADA-USA) : ça se joue à peu, un classement comme celui-ci. Ne pas croire que cette cinquième place soit le signe d’un Cronenberg mineur. Jusqu’ici dans le classement, en fait, tous les films se valent et sont à tomber ! Un des tous meilleurs Cronenberg.
6- J’ADORE HUCKABEES de David O.Russell (USA) : film bousillé par la critique, dans un mépris total et meurtrier. Grand film populaire et complexe, …HUCKABEES avait tout pour casser la baraque et devenir une date… Mais les journalistes ont préféré nous vendre pour les mêmes raisons GARDEN STATE, COLLISION ou RENCONTRES À ELIZABETHTOWN, films formidablement maladroits (surtout le premier) et médiocres (les deux autres), des films sans ambition, très putassiers, et qui ne jouent rien d’autre que l’air des copains. Comme LES BRONZÉS, des films-cultes immédiats, du moins vendus comme tels, et que le public mange avec sourire sans même se poser la question du goût. Une étiquette sur un DVD de la Fnac n’a jamais été la marque de quelque chose de sérieux, et bien souvent c’est le contraire. Le public n’a que ce qu’il mérite. Après tout, s’il veut manger du carton plutôt que du foie gras, très bien. On se revoit à l’hôpital pour le cancer de l’estomac !
Mais pour la critique, c’est impardonnable. En plus d’être corrompus et ignares (ce qui est très grave, contrairement au fait d’être inculte, rappelons le), ils condamnent la France à la médiocrité et à la bêtise. Au final, la France est le pays des BRIGADES DU TIGRE, de MAGUY (avec Rosy Varte), ou de Carlos, quand l’Angleterre est le pays de CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR et de Joy Division. Pas la peine de se demander pourquoi…. Il y a toujours une raison de reporter la vision de I LOVE HUCKABEES, mais si vous me le permettez, chers amis, si vous n’y êtes pas allés, vous avez eu tort.
Enfin, honte à la distribution, qui là aussi, a dangereusement fragilisé le film… Relire l’article à ce propos.
7-COMBIEN TU M’AIMES de Bertrand Blier (France)
8-PALINDROMES de Todd Solondz (USA)
9 ex-aequo- CACHÉ de Michael Haneke (France-Autriche) et LAND OF THE DEAD de George Romero (USA)
10- LE COURAGE D’AIMER de Claude Lelouch (France).

Je note que derrière arrivent en rangs serrés : THE MACHINIST, MYSTERIOUS SKIN, REVOLVER, LA GUERRE DES MONDES, DEAR WENDY, LA VERITE NUE, LE FILMEUR, et un peu plus loin encore A DIRTY SHAME, LE CRIME FARPAIT, BLACK / WHITE, IN HER SHOES, THE JACKET, etc.

TOP des NULS

1-TRAVAUX, ON SAIT QUAND ÇA COMMENCE de Brigitte Roüan (France)
2-BRICE DE NICE de James Huth (France)
3-FOON (France)
4-LES SŒURS FACHÉES de Alexandra Leclère (France) et TOUT POUR PLAIRE de Cecile Telerman (France), L’ANNIVERSAIRE de Diane Kurys (France)
5- THE CONSTANT GARDENER de Fernando Mereilles (UK-Brésil)
6-COLLISION de Paul Haggis (USA)
7-STAR WARS III de George Lucas (USA)
8-SIDEWAYS de Alexander Payne (USA)
9-RENCONTRES À ELIZABETHTOWN de Cameron Crowe (USA)
10-THE AVIATOR de Martin Scorsese (USA)

Oui, là, géographiquement c’est plus concentré. Dieu merci, il y a un film anglais ! Et enfin pour terminer :
MEILLEURE ACTRICE : Lily Tomlin dans I LOVE HUCKABEES (sans concertation avec Bernard RAPP, malgré les apparences) et Jennifer Jason Leigh dans THE JACKET.
MEILLEUR ACTEUR : Jason Schwartzman dan
J’ADORE HUCKABEES.
S’il y avait une catégorie meilleur espoir, je donnerais le prix à Alison Pil (DEAR WENDY).

Je passe la parole à Mr Mort.


LE PALMARES DE MR MORT

(Kitten Nattividad et Udo Kier dans UNITED TRASH de Christoph Schlingensief)

Je ne suis pas du tout d’accord avec Dr Devo. Nous avons découvert les films de Schlingensief cette année, faute à un système de distribution vérolé. Ce palmarès reflète selon moi, non les meilleurs films réalisés en 2005, mais les meilleurs films vus en salles pour la première fois du 1er janvier au 31 décembre 2005. Je désobéis par conséquent à la consigne.

LES  MEILLEURS FILMS 2005

1- LIFE IN SUITCASES de Peter Greenaway (UK) : que fait la police ? Les films de Greenaway en salles, c’est désormais du passé. Comme si on interdisait Picasso d’exposition. Bravo la France ! C’est un des plus beaux films de l’Histoire du Cinéma.
2- MANDERLAY de Lars Von Trier (Danemark)
3- LE COURAGE D’AIMER de Claude Lelouch (France)
4- CREMASTER 1 de Matthew Barney (USA)
5- LES CHUTES, DISENT-ILS de Dr Devo (France)
6- 100 JHARE ADOLF HITER de Christoph Schlingensief (Allemagne)
7- INNOCENCE de Lucille Haldzihalilovic (France)
8- UNITED TRASH de Christoph Schlingensief (Allemagne)
9- Les 10 premières minutes de THE JACKET de John Maybury (USA) : le reste n’est pas infamant, mais ne vaut pas d’être dans le classement. Pourquoi ne pas avoir continué ?
10- FREAKSTARS 3000 de Christoph Schlingensief (Allemagne)

Suivis de près par REVOLVER de Guy Ritchie (USA), MOI, TOI ET TOUS LES AUTRES de Miranda Richardson (USA), LES JOURS DE BOTTROP de Schlingensief (Allemagne), CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE, etc.
Je constate l’incroyable domination européenne…

LES PIRES FILMS 2005 : pour les classer, je propose l’ordre alphabétique :

1-THE AVIATOR de Martin Scorsese (USA) : la preuve que les journalistes n’aimaient pas Scorsese, puisqu’ils peuvent défendre ça au même nom que le reste ! Si ce film est bon, ALEXANDRE d’Oliver Stone et KINGDOM OF HEAVEN de Ridley Scott aussi, car c’est exactement la même chose. Copinage, là encore.
2-A BITTERSWEET LIFE de Kim Ji-Woon (Corée du Sud) : Ah oui, ça, on l’envoie direct à Cannes. Ça fait un film sublimissime en premier  (DEUX SŒURS) et après de la merde art et essai européenne. La seule hypothèse possible : il n’a pas réalisé son premier film lui-même. Il faut interdire à ce mec de faire de nouveau film : sale hypocrite !
3- COLLISION de Paul Haggis (USA) : bourgeoisisme encore, mais réactionnaire cette fois. Prône la haine des peuples comme réaction normale, et tout est dans tout, et réciproquement. Les bourgeois s’ennuient du peu de mouvements et de contacts dans leur vie. Qu’ils commencent par aller filer une clope au clodo à l’entrée du métro, et qu’ils constatent que ses doigts sont tellement gelés qu’il ne peut plus actionner le briquet. Et qu’ils commencent, s’ils veulent un monde meilleur, par ne pas appeler « Nounou », la femme qui garde leurs enfants…
4-THE CONSTANT GARDENER de Fernando Mereilles (UK-Bresil)
5-DANS TES REVES de Denys Thybaud (France) : oui, le rap est une culture minoritaire, oui, on les censure…. Je conseille, pour se guérir une fois pour toutes des faux rebelles (vrais petits bourgeois en fait) la visite dangereuse d’une Fnuck ou de tout autre mégastore. Ces rappeurs « sans le sou » ont le pouvoir, bien évidemment. Film opportuniste.
6-EN BONNE COMPAGNIE de Paul Weitz (USA) : film pour petit bourgeois entre deux passages de polish sur l’espace Chrysler. Ne pas oublier de tondre le gazon. Racheter du papier toilette.
7-GABRIELLE de Patrice Chéreau (France) : formellement, ce n’est pas le plus mauvais film de Chéreau, loin de là, mais c’est typique : le type a toutes les cartes en main, et réfute son propre film de peur de perdre son public. La logique marchande que s’impose tout seul le réalisateur détruit les quelques qualités formelles du film. Lâche et… petit-bourgeois !! Encore gagné !
8-LEMMING de Dominik Moll (France) : ah oui, ça bien sûr, ça va direct à Cannes.
9-LE PETIT LIEUTENANT de Xavier Beauvois (France) : les pires rêves d’André Bazin se sont réalisés ! Dr Devo, sors de la DS et règle son compte à Dogville !
10- TRAVAUX, ON SAIT QUAND ÇA COMMENCE  de Brigitte Roüan (France) : si les petits-bourgeois comme Brigitte sont pour la parité des sexes, qu’ils confient leurs enfants à un homme pour les baby-sitter !
 
MEILLEUR ACTEUR : Gérard Depardieu dans COMBIEN TU M’AIMES.
MEILLEURE ACTRICE : Brigitte Lahaie dans CALVAIRE.
Si elle pleure quand le bébé meurt, actionne la mitraillette.
La parole est au Marquis !

Mr Mort




LE PALMARES 2005 DU MARQUIS


(photo extraite de KRYZAR de Jiri Barta)

Triste réalité, je n'ai pas assez fréquenté les salles obscures cette année pour pouvoir proposer un Top Ten (mais je mentionne, pour le sport, A DIRTY SHAME de John Waters ainsi que LAND OF THE DEAD de Romero et SHAUN OF THE DEAD). Pour ne pas me laisser sur le carreau, le bon docteur me propose donc de pondre un Top Ten DVD. Comme c'est trop aimable de sa part, et comme cela me paraît assez difficile de réduire les quelques 600 acquisitions de l'année 2005 à 10 misérables petits titres, c'est donc deux Top Ten qui lui seront livrés. Pas de classement préférentiel de 1 à 10, je ne suis jamais très à l'aise avec le format par classement.

Le premier concerne les meilleures découvertes de l'année, ainsi que certains titres longtemps attendus. Tous ne sont pas forcément sortis cette année, mais c'est la partie subjective de ce classement que d'intégrer les éditions qui ont franchi les portes de mon manoir entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année qui vient de s'écouler. Par ailleurs, et dans la mesure où je n'ai pas envie de singer un best-of style Années Laser (visez un peu les Bônusses du Coffret Star Wars, slurp), les titres mentionnés le sont avant tout pour les qualités du film proposé, et non pas pour un travail éditorial spécifiquement soigné (mais, là aussi pour le sport, je félicite les éditeurs Wild Side Video et Néo Publishing pour le soin porté à leur catalogue et à leurs éditions, ainsi que Prism Leisure (alias Intégral Vidéo, alias Initial Vidéo, alias Lazer Films, alias ad lib) pour leur folie furieuse, leurs fautes d'orthographe, leurs titres fantaisistes, leur catalogue surréaliste, leurs résumés ineptes et leur malhonnêteté comique). Voici donc 10 titres que vous vous devez de présenter sur vos étagères.

CARD PLAYER, de Dario Argento (Italie, 2003) : une fois de plus, le dernier opus de Dario Argento n'a pas connu les honneurs d'une sortie en salles. Pour plus de détails, lire
l'article ici.

CE JOUR-LA, de Raoul Ruiz (France/Suisse, 2003) : Raoul Ruiz en grande forme avec ce film étrange, cauchemardesque et très, très drôle.

LA COMPAGNIE DES LOUPS, de Neil Jordan (GB/USA, 1984) : on aura attendu longtemps l'occasion de découvrir ce film superbe, l'un des meilleurs de Neil Jordan, enfin dans une copie de qualité et en version originale. Lire
l'article ici.

EUROPE TRILOGY, de Lars Von Trier (Danemark, 1984/1987/1991) : OK, je triche en casant trois films dans la foulée (ELEMENT OF CRIME, EPIDEMIC et EUROPA), mais dans la mesure où ils forment une trilogie et sont vendus en coffret, c'est permis. Excellente édition.

KRYSAR, LE JOUEUR DE FLÛTE DE HAMELIN, de Jiri Barta (Tchécoslovaquie/Allemagne, 1985) : discrètement sorti en DVD, cette petite merveille d'animation image par image n'est pas destinée à un public enfantin. Sa tonalité sombre, son abstraction et sa beauté à couper le souffle en font une acquisition indispensable, même si le film est court (environ une heure) et n'est hélas accompagné d'aucun complément de programme (d'autres courts-métrages du cinéaste auraient été les bienvenus, d'autant plus que son travail est aussi réputé qu'il est méconnu). A vos portefeuilles, c'est un ordre.

LES MONSTRES DE L'ESPACE, de Roy Ward Baker (GB, 1967) : ne vous fiez pas à ce titre français peu appétissant. Le film de Roy Ward Baker (QUATERMASS AND THE PIT en vo), le troisième, dernier et meilleur opus de la trilogie Quatermass est une des plus belles réussites de la Hammer, un film fascinant et très impressionnant.

UZUMAKI, de Higuchinsky (Japon, 2000) : tristement inédit en salles, le film est vendu en double programme avec l'exécrable St.JOHN'S WORT (HIRoKu THE GOBELIN de Tsukamoto aurait offert au film une réponse plus cohérente et plus intéressante). Lire l'article ici.

SERIAL KILLERS, de Mike Mendez (USA, 1996) : le premier long-métrage du réalisateur du grotesque (mais plaisant) LE COUVENT, hélas disponible en VF uniquement, ne vous coûtera presque rien et vous apportera beaucoup. Synthèse étrange entre LE SOUS-SOL DE LA PEUR de Wes Craven et FUNNY GAMES de Michael Haneke, le film trouve sa voie dans le développement d'un humour absurde qui rend le film passionnant et totalement imprévisible.

WALKER, d'Alex Cox (USA/Mexique/Espagne, 1987) : si je ne suis pas, personnellement, très amateur de son REPO MAN, le WALKER d'Alex Cox m'a complètement soufflé. Intelligent, dense, et particulièrement bon marché.

THE WASHING MACHINE, de Ruggero Deodato (Italie/France/Hongrie, 1993) : il avait été question de ce film sur Matière Focale (lire l'article ici) ; la révélation a été d'autant plus frappante et inattendue que je m'attendais à visionner une série Z - Deodato n'étant pas repéré comme un esthète, sans parler de la laideur de l'affiche. Pas de vost, mais le film vaut très largement le détour. Plutôt que d'investir 20 euros dans le piètre CREEP, lâchez deux euros pour découvrir cette petite perle, vous ne serez pas déçus du voyage.

Pour compléter cette liste, voici quelques titres qui méritent au moins une mention (dix, c'est trop court) : GOTHIC, de Ken Russell,
KUNG POW de Steve Oedekerk, LIMBO de John Sayles, MILLENIUM ACTRESS de Satoshi Kon, LE MORT-VIVANT de Bob Clark, NAKED de Mike Leigh, NECRONOMICON de Brian Yuzna, Christophe Gans et Shusuke Kaneko, THE NIGHT FLIER de Mark Pavia, PIEGE A HONG-KONG de Tsui Hark, SLASHERS de Maurice Devereaux, TEAM AMERICA de Trey Parker, THIS IS SPINAL TAP de Rob Cohen, TOURIST TRAP de David Schmoeller, VACAS de Julio Medem, LA VENGEANCE DES MONSTRES de Larry Cohen, LA VIE AQUATIQUE de Wes Anderson.

Nous en arrivons à un second Top Ten qui traite plus spécifiquement de la série Z. J'achète des navets au kilo dans l'espoir de mettre la main sur des oeuvres de cette trempe, au-delà du bien et du mal. Et en plus, j'ai la générosité de partager mes meilleures prises avec vous : je devrais vraiment me faire sponsoriser... Evidemment, la plupart de ces films sont proposés en DVD dans des copies médiocres et en VF uniquement (même si la VF contribue souvent à augmenter le plaisir, il faut bien l'avouer).

AU PAYS DE LA MAGIE NOIRE, de Lu Chin-Ku & To Man Fo (HK/Philippines, 1977) : le film est proprement indescriptible, mais il a pourtant été décrit dans ces pages.

LES AVENTURES GALANTES DE ZORRO, de William Russell (France/Belgique, 1972) : un obscur film de Zorro remonté et truffé de séquences érotiques softcore pour un résultat particulièrement débile, la palme revenant probablement à cette vieille femme hideuse errant dans le métrage en se lamentant ("Où il est, mon Zorro ?").

BEVERLY HILLS VAMP, de Fred Olen Ray (USA, 1988) : petit classique des vidéo-clubs, cette comédie débile met en vedette l'acteur Eddie Deezen. C'est profondément idiot et ça ferait passer Benny Hill pour du Bergman.

LE CLANDESTIN, de Greydon Clark (USA, 1987) : le film est disponible en double programme avec LE BATEAU DES TENEBRES, petite série B morne et sans saveur. Par comparaison, les aventures de ces Bimbos sur un yacht de dealers, confrontés à un chat mutant qui renvoie aux meilleures moments du Muppet Show - le tout avec un sérieux papal - nous permettent de mesurer la nuance de taille entre médiocrité à mourir d'ennui et nullité à en mourir de rire.

DRAGON BALL LE FILM, de Joe Chan & Leung Chung (Philippines, Taïwan, 1989) : cette tentative d'adapter en live le célèbre anime japonais (dont je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout client) accouche d'un navet hystérique assez désarmant et franchement cocasse. Lire
l'article ici.

ECORCHE VIF, de Gabe Bartalos (USA, 2003) : difficile de dire que ce film surréaliste proche dans l'esprit de la filmographie de Frank Henenlotter est vraiment une série Z. Les moyens et la mise en scène relèvent indiscutablement du bis, mais le récit est en totale rupture avec les poncifs du cinéma de genre, et accumule les idées les plus bizarres avec une certaine poésie punk - pas de vost, et pour ce film, c'est quand même un peu regrettable.

MAC ET MOI, de Stewart Raffill (USA, 1988) : ce classique, remake officieux de E.T. produit par McDonald, ressemble à une publicité pour coca-cola d'une heure trente, c'est un film tout bonnement indispensable. Lire
ici et ici.

LA MAISON HANTEE, de John & Mark Polonia (USA, 2000) : le fait qu'un film aussi empreint d'amateurisme fauché puisse avoir été édité en DVD jusque dans nos contrées demeure un mystère impénétrable. Un remake d'
AMITYVILLE mâtiné d'EVIL DEAD et tourné dans une cuisine, ça vous tente?

LA REVANCHE DE SAMSON, de Sisworo Gautama Putra (Indonésie, 1987) : le film reste une des acquisitions dont je suis le plus fier. Ne vous fiez pas à sa jaquette qui le ferait passer pour un péplum télévisé à dormir debout, vous passeriez à côté d'un des pires films de l'univers, et vous vous priveriez de la séquence érotique la plus vulgaire et la plus drôle de l'Histoire du Cinéma (notez bien les majuscules, qui s'imposent).

LA REVANCHE DES MORTES-VIVANTES, de Pierre B.Reinhard (France, 1987) : en plein déclin du genre gore du film de mort-vivants, cet opus tardif et français en reste probablement l'illustration la plus désopilante. Je vous promets de francs éclats de rires et de grandes plages de perplexité insondable et zen. Et je souligne que ce film nul, nul, nul et re-nul est sorti (chez Néo Publishing) dans une édition d'un luxe surréaliste, qui pousse le bouchon jusqu'à proposer parmi ses bonus l'intégralité de la bande originale Bontempi. Mais à ce stade, il faut savoir que même les filmographies sont hilarantes. Incontournable.

Là aussi, une mention s'impose pour les titres n'ayant pas pu être intégrés à ce Worst Of : ATTENTION ENFANTS, de Mik Cribben, DEATH MASK, de Steve Latshaw, KING KONG II de John Guillermin, HOUSE IV de Lewis Abernathy, MEURTRE SANGLANT II, de Rob Spera, SHARK ATTACK III, de David Worth, méritent votre attention la plus poussée.

Un dernier Top Ten, à la demande du Docteur Devo, et celui-là sera plus expéditif. Comment économiser de l'argent ? En évitant d'investir, même presque rien, dans les films suivants.

BATTLE ROYALE II, de Kenta Fukasaku (Japon, 2003) : qui restera peut-être l'une des pires suites jamais réalisées. Jamais réalisée ? Si seulement...
Article ici.

BROCELIANDE, de Doug Headline (France, 2002) : revoyez un Argento, n'importe lequel, plutôt que cette soupe qui lui rend un hommage de la pire espèce (voir
article ici).

CUBE II, d'Andrzej Sekula (Canada, 2002) : le film apporte enfin des réponses dont on n'avait aucun besoin et propose une solution stupide au mystère soulevé par le film de Vincenzo Natali. Douloureux.

DE L'AMOUR A LA FOLIE, d'Antonia Bird (USA, 1995) : la déception rend sévère. Cette bluette mélo est totalement indigne de la réalisatrice de FACE et de VORACE. Aucun intérêt.

INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE, de Steven Spielberg (USA, 1989) : si vous appréciez les deux premières aventures du mec au chapeau, vous devrez malheureusement aussi faire l'acquisition de ce troisième volet perclu d'arthrite. Je préfère encore revoir LA GRANDE VADROUILLE, tiens.
Article ici.

I, ROBOT, de Alex Proyas (USA, 2004) : à moins d'être un fan de Will Smith, ça peut très largement s'éviter.
Article ici.

PREDATOR I et II, de John McTiernan/Stephen Hopkins (USA, 1987/1990) : je vais encore faire grincer des dents, mais tant pis, j'assume ma détestation pour ces deux médiocrités luxueuses que j'ai revues en 2005 pour m'assurer que je n'avais pas rêvé. Je préfère de très loin ALIEN vs PREDATOR.

RETROACTION, de Louis Morneau (USA, 1997) : ce film réitère une des expériences de cinéma les plus pénibles, celle de traiter d'un sujet prometteur en optant systématiquement pour les choix narratifs et esthétiques les plus désastreux.
Article ici.

SUBTERANO, d'Esben Storm (Australie/Allemagne, 2003) : un inédit qui aurait mieux fait de le rester. Pour une fois, ne soyez pas curieux, croyez-moi sur parole.
Article ici.

LES TEMOINS, de Brian Gilbert (USA/GB, 2002) : quand le réalisateur de JAMAIS SANS MA FILLE tente de faire du M.Night Shyamalan, ça fait vraiment mal au cul.
 
Le Marquis

Publié dans Ethicus Universalis

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I
des catégories subjectiveset pas des concombres subjectifs
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I
Bon, lire cet article m'a donné envie.Attention, tenative de classement, prenez des photos. Je souhaite remercier allociné qui m'a aidé à me souvenir de ce que j'ai vu.2 conditions pour les films : ils sont sortis en 2005 et je les ai vu en salle. C'est un classement par catégorie sans ordre précis à l'intérieur de celles-ci, elles sont complétement subjectif, dépendent uniquement de ma perception donc ne se veulent pas incarnatrice d'une justesse de goût même si faut avouer que j'ai d'excellents goûts.Excellent :"La Vérité Nue" ;  "Manderlay" ; "A History of Violence" ; "Combien tu m'aimes ?" ; "Caché" ; "Land of the Dead" ; "Million Dollar Baby" (j'aime et je ne polémique pas, on devrait me donner une médaille) ; "La Vie Aquatique" ; "Team America" (ma plus belle rigolade de l'année) Bon :"Seven Sword"  (un délire fantasyco-kunfuesque auquel j'accroche complétement) ; "Factotum" (pas vraiment une adaptation de Bukowski, c'est trop pudique, mais j'aime bien) ; "Kiss kiss, bang bang" ; "La Guerre des Mondes" ; "Kung Fu Hustle" (pitoyablement baptisé "Crazy Kung Fu" en VF) ; "Calvaire"  (ma second eplus belle rigolade de l'année) ; "De battre mon coeur s'est arrêté" ; "Le Chateau Ambulant"Sympa :"King Kong" (mais je suis indulgent parcequ'on est salement noyé) ; "Los tres entierros de Melquiades Estrada" ; "Match Point" ; "Les Noces Funèbres" ; "Revolver" ; "Broken Flowers" ; "Mon petit doigt m'a dit" (même si ça reste un film pour retraité ou pré-retraité) ; "Le Couperet" ; "The Machinist"Moyen :"Mary" (l'énorme déception de l'année, je n'ai rien compris) ; "Lady Vengeance" ; "Les Frères Grim" (Guilliam sauve les meubles...) ; "Batman Begins" ; "Sin City" ; "Ray" ; "Aviator" (revu dernièrement, peu après "Ragging Bull", Scorcese a merdé)Bof :"The Constant Gardener" ; "H2G2 : le guide du voyageur galactique" ; "Charlie et la chocolaterie" ; "Star Wars épisode 3 : la revanche des siths" ; "Kingdom of Heaven" ; "Man to man"Bouse indéfendable :"Harry Potter et la coupe de feu"[/i] (il paraît que c'est mieux que "Le monde de Gnagna" !) ; "Le Parfum de la dame en noir" ;  "Hotel Rwanda"Le pire (justement celui qu'ils ont palmé) :"L'Enfant"Si partant de là, j'essaye de dégagé un ordre dans l'instant ça donnerait plutôt ce qui suit. Mais je varie beaucoup d'un jour à l'autre :1. Manderlay2. La Vérité Nue3. Combien tu m'aimes ?4. Team America5. Land of Dead6. La Vie Aquatique7. Caché8. A History of Violence9. Million Dollar Baby10. Le Château Ambulant11. Kiss Kiss, Bang Bang12. La Guerre des Mondes13. Kung Fu Hustle14. Factotum15. Seven Sword
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P
Que la grippe aviaire m'emporte! "La revanche de SAMSON" bien sûr... et non Sansom Pfffff... 'bécile...
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P
HAAAAAAAAAA! "La revanche de Sansom" le nanar qu'il faut voir... ABSOLUMENT!<br /> Quant au commentaire de ce piètre Songs Ohia que dire... ce n'est pas le premier (Joséphine où es-tu!?) ni, malheureusement, le dernier. On peut aimer ou détester n'importe quel film mais ce qui est intolérable c'est le côté pitoyablement injuste de ce genre de "critique" d'une vacuité abyssale...<br /> En fait, Songs Ohia, tu n'as qu'à te la foutre au cul ta diatribe, foi de Proctoman!
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I
C'est un exercice ardu le classement. Moi je dois pas dépasser le top 5 !<br /> <br /> En tout cas c'est un beau résumé de l'année...
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