MISSEUZ-DEJONGE 2005 ! : Le palmarès des meilleurs films 2005
Après qu'elle eût expiré, et pas qu'un peu, tout le monde s'est précipité sur le cadavre encore chaud de l'année 2005 pour établir listes et comptes-rendus. Point de cela à Matière Focale. Nous nous sommes laissés le temps de la réflexion.
En fait, non, pas du tout. Mes collaborateurs et moi-même adorons participer aux listes et autres questionnaires, mais malheureusement, nous mettons souvent des millions d'années à répondre, et l'établissement du moindre classement nous plonge dans d'étonnantes affres. Quoi qu'il en soit, le voici, notre beau palmarès cinéma de l'année 2005, et vous allez voir, c'est du précis (et comme dirait la chanteuse : quand c'est précis, j'apprécie).
Nous sommes cinq à avoir répondu à ce stupide défi de faire un palmarès. Et on a été assez étonné, quoique Bernard RAPP et Mr Mort aient senti le coup venir dès Septembre : c'est pour le cinéma une très bonne année ! Certes, les salles françaises ont connu du -10% de fréquentation, et du coup, tout le monde pleure (les Gentils sans doute). Nous, les Méchants, on rit. Je me souviens de mon Palmarès de l'année 2004. Dur, dur. Et celui de 2003, bien avant la naissance de ce blog, fut plus terrible encore. Je n'avais cette année-là même pas dix titres de films un peu exceptionnels à proposer, et dès la place N°8, j'avais des petits métrages sympas mais sans envergure. 2005 brise largement le cercle, et inverse la tendance. Il y a eu quand même à nos yeux pas mal de bons films, et même beaucoup de films exceptionnels. On n'est pas forcément gâté de la sorte tout le temps.
Tiens puisqu'on on y est, je crois qu'il n'est pas inutile, non dans un but de moquerie, mais dans un but informatif, de jeter un œil sur les films que sont allés voir les Français en 2005. Voici donc le Box-Office 2005, avec ses entrées données ici en millions.
1-STAR WARS III de George Lucas (USA) : 7.2 millions
PALMARES DE BERNARD RAPP
Les 10 meilleurs films 2005
1- LIFE IN SUITCASES de Peter Greenaway (UK) : RAPP a eu la chance de voir le film dans la seule projection française, à Beaubourg. Gageons que comme les films de la même série, ce Greenaway ne sera jamais distribué en salles ! Vous ne verrez jamais ce film, sans doute...
Les dix plus mauvais films 2005
1- CALVAIRE de Fabrice Du Welz (Belgique)
MEILLEUR ACTEUR : Gilles Gaston-Dreyfus dans AKOIBON de Edouard Baer.
Bernard RAPP tenait également à signaler que certains films ne pouvaient figurer dans son classement des tout meilleurs, malgré leur exceptionnelle qualité. Il s'agit des films UNITED TRASH et HITLER, 100 JAHRE, deux films allemands de Christoph Schlingensief, et aussi L'EMPEREUR TOMATO KETCHUP du japonais Shuji Terayama. Ces trois films ont été présentés à l'Etrange Festival en septembre dernier à Paris. Non seulement ils n'ont jamais été distribués en France, mais en plus, ce ne sont pas des films de cette année, ce qui les exclue du classement. Par contre, RAPP tient à préciser qu'ils furent parmi les grandes choses de cette année. Même chose d'ailleurs pour THE CARD PLAYER de Dario Argento, qu'aucun distributeur français n'a voulu sortir en salles, et que nous n'avons pu voir qu’en DVD. This were the results from the RAPP jury !
LE PALMARES DE TOURNEVIS
LES MEILLEURS FILMS 2005:
1- THE MACHINIST, de Brad Anderson (USA/Espagne).
2- DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRETE, de Jacques Audiard (France).
3- CLOSER, de Mike Nichols (USA/UK).
4- CALVAIRE, de Fabrice du Welt (Belgique).
5- KINSEY, de Bill Condon (USA).
6- SIN CITY, de Robert Rodriguez, Frank Miller & Quentin Tarantino (USA).
7- LA GUERRE DES MONDES, de Steven Spielberg (USA).
8- THE DESCENT, de Neil Marshall (UK).
9- A HISTORY OF VIOLENCE, de David Cronenberg (Canada/USA).
10- LADY VENGEANCE, de Park Chan-Wook (Corée du Sud).
LES PLUS MAUVAIS FILMS 2005:
1- 9 SONGS, de Michael Winterbottom (UK).
2- HAIR HIGH, de Bill Plympton (USA).
3- LES QUATRE FANTASTIQUES, de Tim Story (USA).
4- A DIRTY SHAME, de John Waters (USA).
5- BROKEN FLOWERS, de Jim Jarmusch (USA).
Meilleurs acteurs :
- Christian Bale dans THE MACHINIST.
- Liam Neeson dans KINSEY.
Meilleures actrices :
- Natalie Portman dans CLOSER.
- Laurent Lucas dans CALVAIRE (arf!)
Tournevis
LE PALMARES DU Dr DEVO
Voici mon top10.
Je note que derrière arrivent en rangs serrés : THE MACHINIST, MYSTERIOUS SKIN, REVOLVER, LA GUERRE DES MONDES, DEAR WENDY, LA VERITE NUE, LE FILMEUR, et un peu plus loin encore A DIRTY SHAME, LE CRIME FARPAIT, BLACK / WHITE, IN HER SHOES, THE JACKET, etc.
TOP des NULS
1-TRAVAUX, ON SAIT QUAND ÇA COMMENCE de Brigitte Roüan (France)
Oui, là, géographiquement c’est plus concentré. Dieu merci, il y a un film anglais ! Et enfin pour terminer :
MEILLEUR ACTEUR : Jason Schwartzman dan J’ADORE HUCKABEES.
Je passe la parole à Mr Mort.
LE PALMARES DE MR MORT
LES MEILLEURS FILMS 2005
1- LIFE IN SUITCASES de Peter Greenaway (UK) : que fait la police ? Les films de Greenaway en salles, c’est désormais du passé. Comme si on interdisait Picasso d’exposition. Bravo la France ! C’est un des plus beaux films de l’Histoire du Cinéma.
Suivis de près par REVOLVER de Guy Ritchie (USA), MOI, TOI ET TOUS LES AUTRES de Miranda Richardson (USA), LES JOURS DE BOTTROP de Schlingensief (Allemagne), CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE, etc.
LES PIRES FILMS 2005 : pour les classer, je propose l’ordre alphabétique :
1-THE AVIATOR de Martin Scorsese (USA) : la preuve que les journalistes n’aimaient pas Scorsese, puisqu’ils peuvent défendre ça au même nom que le reste ! Si ce film est bon, ALEXANDRE d’Oliver Stone et KINGDOM OF HEAVEN de Ridley Scott aussi, car c’est exactement la même chose. Copinage, là encore.
Mr Mort
LE PALMARES 2005 DU MARQUIS
Triste réalité, je n'ai pas assez fréquenté les salles obscures cette année pour pouvoir proposer un Top Ten (mais je mentionne, pour le sport, A DIRTY SHAME de John Waters ainsi que LAND OF THE DEAD de Romero et SHAUN OF THE DEAD). Pour ne pas me laisser sur le carreau, le bon docteur me propose donc de pondre un Top Ten DVD. Comme c'est trop aimable de sa part, et comme cela me paraît assez difficile de réduire les quelques 600 acquisitions de l'année 2005 à 10 misérables petits titres, c'est donc deux Top Ten qui lui seront livrés. Pas de classement préférentiel de 1 à 10, je ne suis jamais très à l'aise avec le format par classement.
Le premier concerne les meilleures découvertes de l'année, ainsi que certains titres longtemps attendus. Tous ne sont pas forcément sortis cette année, mais c'est la partie subjective de ce classement que d'intégrer les éditions qui ont franchi les portes de mon manoir entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année qui vient de s'écouler. Par ailleurs, et dans la mesure où je n'ai pas envie de singer un best-of style Années Laser (visez un peu les Bônusses du Coffret Star Wars, slurp), les titres mentionnés le sont avant tout pour les qualités du film proposé, et non pas pour un travail éditorial spécifiquement soigné (mais, là aussi pour le sport, je félicite les éditeurs Wild Side Video et Néo Publishing pour le soin porté à leur catalogue et à leurs éditions, ainsi que Prism Leisure (alias Intégral Vidéo, alias Initial Vidéo, alias Lazer Films, alias ad lib) pour leur folie furieuse, leurs fautes d'orthographe, leurs titres fantaisistes, leur catalogue surréaliste, leurs résumés ineptes et leur malhonnêteté comique). Voici donc 10 titres que vous vous devez de présenter sur vos étagères.
CARD PLAYER, de Dario Argento (Italie, 2003) : une fois de plus, le dernier opus de Dario Argento n'a pas connu les honneurs d'une sortie en salles. Pour plus de détails, lire l'article ici.
CE JOUR-LA, de Raoul Ruiz (France/Suisse, 2003) : Raoul Ruiz en grande forme avec ce film étrange, cauchemardesque et très, très drôle.
LA COMPAGNIE DES LOUPS, de Neil Jordan (GB/USA, 1984) : on aura attendu longtemps l'occasion de découvrir ce film superbe, l'un des meilleurs de Neil Jordan, enfin dans une copie de qualité et en version originale. Lire l'article ici.
EUROPE TRILOGY, de Lars Von Trier (Danemark, 1984/1987/1991) : OK, je triche en casant trois films dans la foulée (ELEMENT OF CRIME, EPIDEMIC et EUROPA), mais dans la mesure où ils forment une trilogie et sont vendus en coffret, c'est permis. Excellente édition.
KRYSAR, LE JOUEUR DE FLÛTE DE HAMELIN, de Jiri Barta (Tchécoslovaquie/Allemagne, 1985) : discrètement sorti en DVD, cette petite merveille d'animation image par image n'est pas destinée à un public enfantin. Sa tonalité sombre, son abstraction et sa beauté à couper le souffle en font une acquisition indispensable, même si le film est court (environ une heure) et n'est hélas accompagné d'aucun complément de programme (d'autres courts-métrages du cinéaste auraient été les bienvenus, d'autant plus que son travail est aussi réputé qu'il est méconnu). A vos portefeuilles, c'est un ordre.
LES MONSTRES DE L'ESPACE, de Roy Ward Baker (GB, 1967) : ne vous fiez pas à ce titre français peu appétissant. Le film de Roy Ward Baker (QUATERMASS AND THE PIT en vo), le troisième, dernier et meilleur opus de la trilogie Quatermass est une des plus belles réussites de la Hammer, un film fascinant et très impressionnant.
UZUMAKI, de Higuchinsky (Japon, 2000) : tristement inédit en salles, le film est vendu en double programme avec l'exécrable St.JOHN'S WORT (HIRoKu THE GOBELIN de Tsukamoto aurait offert au film une réponse plus cohérente et plus intéressante). Lire l'article ici.
SERIAL KILLERS, de Mike Mendez (USA, 1996) : le premier long-métrage du réalisateur du grotesque (mais plaisant) LE COUVENT, hélas disponible en VF uniquement, ne vous coûtera presque rien et vous apportera beaucoup. Synthèse étrange entre LE SOUS-SOL DE LA PEUR de Wes Craven et FUNNY GAMES de Michael Haneke, le film trouve sa voie dans le développement d'un humour absurde qui rend le film passionnant et totalement imprévisible.
WALKER, d'Alex Cox (USA/Mexique/Espagne, 1987) : si je ne suis pas, personnellement, très amateur de son REPO MAN, le WALKER d'Alex Cox m'a complètement soufflé. Intelligent, dense, et particulièrement bon marché.
THE WASHING MACHINE, de Ruggero Deodato (Italie/France/Hongrie, 1993) : il avait été question de ce film sur Matière Focale (lire l'article ici) ; la révélation a été d'autant plus frappante et inattendue que je m'attendais à visionner une série Z - Deodato n'étant pas repéré comme un esthète, sans parler de la laideur de l'affiche. Pas de vost, mais le film vaut très largement le détour. Plutôt que d'investir 20 euros dans le piètre CREEP, lâchez deux euros pour découvrir cette petite perle, vous ne serez pas déçus du voyage.
Pour compléter cette liste, voici quelques titres qui méritent au moins une mention (dix, c'est trop court) : GOTHIC, de Ken Russell, KUNG POW de Steve Oedekerk, LIMBO de John Sayles, MILLENIUM ACTRESS de Satoshi Kon, LE MORT-VIVANT de Bob Clark, NAKED de Mike Leigh, NECRONOMICON de Brian Yuzna, Christophe Gans et Shusuke Kaneko, THE NIGHT FLIER de Mark Pavia, PIEGE A HONG-KONG de Tsui Hark, SLASHERS de Maurice Devereaux, TEAM AMERICA de Trey Parker, THIS IS SPINAL TAP de Rob Cohen, TOURIST TRAP de David Schmoeller, VACAS de Julio Medem, LA VENGEANCE DES MONSTRES de Larry Cohen, LA VIE AQUATIQUE de Wes Anderson.
Nous en arrivons à un second Top Ten qui traite plus spécifiquement de la série Z. J'achète des navets au kilo dans l'espoir de mettre la main sur des oeuvres de cette trempe, au-delà du bien et du mal. Et en plus, j'ai la générosité de partager mes meilleures prises avec vous : je devrais vraiment me faire sponsoriser... Evidemment, la plupart de ces films sont proposés en DVD dans des copies médiocres et en VF uniquement (même si la VF contribue souvent à augmenter le plaisir, il faut bien l'avouer).
AU PAYS DE LA MAGIE NOIRE, de Lu Chin-Ku & To Man Fo (HK/Philippines, 1977) : le film est proprement indescriptible, mais il a pourtant été décrit dans ces pages.
LES AVENTURES GALANTES DE ZORRO, de William Russell (France/Belgique, 1972) : un obscur film de Zorro remonté et truffé de séquences érotiques softcore pour un résultat particulièrement débile, la palme revenant probablement à cette vieille femme hideuse errant dans le métrage en se lamentant ("Où il est, mon Zorro ?").
BEVERLY HILLS VAMP, de Fred Olen Ray (USA, 1988) : petit classique des vidéo-clubs, cette comédie débile met en vedette l'acteur Eddie Deezen. C'est profondément idiot et ça ferait passer Benny Hill pour du Bergman.
LE CLANDESTIN, de Greydon Clark (USA, 1987) : le film est disponible en double programme avec LE BATEAU DES TENEBRES, petite série B morne et sans saveur. Par comparaison, les aventures de ces Bimbos sur un yacht de dealers, confrontés à un chat mutant qui renvoie aux meilleures moments du Muppet Show - le tout avec un sérieux papal - nous permettent de mesurer la nuance de taille entre médiocrité à mourir d'ennui et nullité à en mourir de rire.
DRAGON BALL LE FILM, de Joe Chan & Leung Chung (Philippines, Taïwan, 1989) : cette tentative d'adapter en live le célèbre anime japonais (dont je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout client) accouche d'un navet hystérique assez désarmant et franchement cocasse. Lire l'article ici.
ECORCHE VIF, de Gabe Bartalos (USA, 2003) : difficile de dire que ce film surréaliste proche dans l'esprit de la filmographie de Frank Henenlotter est vraiment une série Z. Les moyens et la mise en scène relèvent indiscutablement du bis, mais le récit est en totale rupture avec les poncifs du cinéma de genre, et accumule les idées les plus bizarres avec une certaine poésie punk - pas de vost, et pour ce film, c'est quand même un peu regrettable.
MAC ET MOI, de Stewart Raffill (USA, 1988) : ce classique, remake officieux de E.T. produit par McDonald, ressemble à une publicité pour coca-cola d'une heure trente, c'est un film tout bonnement indispensable. Lire ici et ici.
LA MAISON HANTEE, de John & Mark Polonia (USA, 2000) : le fait qu'un film aussi empreint d'amateurisme fauché puisse avoir été édité en DVD jusque dans nos contrées demeure un mystère impénétrable. Un remake d'AMITYVILLE mâtiné d'EVIL DEAD et tourné dans une cuisine, ça vous tente?
LA REVANCHE DE SAMSON, de Sisworo Gautama Putra (Indonésie, 1987) : le film reste une des acquisitions dont je suis le plus fier. Ne vous fiez pas à sa jaquette qui le ferait passer pour un péplum télévisé à dormir debout, vous passeriez à côté d'un des pires films de l'univers, et vous vous priveriez de la séquence érotique la plus vulgaire et la plus drôle de l'Histoire du Cinéma (notez bien les majuscules, qui s'imposent).
LA REVANCHE DES MORTES-VIVANTES, de Pierre B.Reinhard (France, 1987) : en plein déclin du genre gore du film de mort-vivants, cet opus tardif et français en reste probablement l'illustration la plus désopilante. Je vous promets de francs éclats de rires et de grandes plages de perplexité insondable et zen. Et je souligne que ce film nul, nul, nul et re-nul est sorti (chez Néo Publishing) dans une édition d'un luxe surréaliste, qui pousse le bouchon jusqu'à proposer parmi ses bonus l'intégralité de la bande originale Bontempi. Mais à ce stade, il faut savoir que même les filmographies sont hilarantes. Incontournable.
Là aussi, une mention s'impose pour les titres n'ayant pas pu être intégrés à ce Worst Of : ATTENTION ENFANTS, de Mik Cribben, DEATH MASK, de Steve Latshaw, KING KONG II de John Guillermin, HOUSE IV de Lewis Abernathy, MEURTRE SANGLANT II, de Rob Spera, SHARK ATTACK III, de David Worth, méritent votre attention la plus poussée.
Un dernier Top Ten, à la demande du Docteur Devo, et celui-là sera plus expéditif. Comment économiser de l'argent ? En évitant d'investir, même presque rien, dans les films suivants.
BATTLE ROYALE II, de Kenta Fukasaku (Japon, 2003) : qui restera peut-être l'une des pires suites jamais réalisées. Jamais réalisée ? Si seulement... Article ici.
BROCELIANDE, de Doug Headline (France, 2002) : revoyez un Argento, n'importe lequel, plutôt que cette soupe qui lui rend un hommage de la pire espèce (voir article ici).
CUBE II, d'Andrzej Sekula (Canada, 2002) : le film apporte enfin des réponses dont on n'avait aucun besoin et propose une solution stupide au mystère soulevé par le film de Vincenzo Natali. Douloureux.
DE L'AMOUR A LA FOLIE, d'Antonia Bird (USA, 1995) : la déception rend sévère. Cette bluette mélo est totalement indigne de la réalisatrice de FACE et de VORACE. Aucun intérêt.
INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE, de Steven Spielberg (USA, 1989) : si vous appréciez les deux premières aventures du mec au chapeau, vous devrez malheureusement aussi faire l'acquisition de ce troisième volet perclu d'arthrite. Je préfère encore revoir LA GRANDE VADROUILLE, tiens. Article ici.
I, ROBOT, de Alex Proyas (USA, 2004) : à moins d'être un fan de Will Smith, ça peut très largement s'éviter. Article ici.
PREDATOR I et II, de John McTiernan/Stephen Hopkins (USA, 1987/1990) : je vais encore faire grincer des dents, mais tant pis, j'assume ma détestation pour ces deux médiocrités luxueuses que j'ai revues en 2005 pour m'assurer que je n'avais pas rêvé. Je préfère de très loin ALIEN vs PREDATOR.
RETROACTION, de Louis Morneau (USA, 1997) : ce film réitère une des expériences de cinéma les plus pénibles, celle de traiter d'un sujet prometteur en optant systématiquement pour les choix narratifs et esthétiques les plus désastreux. Article ici.
SUBTERANO, d'Esben Storm (Australie/Allemagne, 2003) : un inédit qui aurait mieux fait de le rester. Pour une fois, ne soyez pas curieux, croyez-moi sur parole. Article ici.
LES TEMOINS, de Brian Gilbert (USA/GB, 2002) : quand le réalisateur de JAMAIS SANS MA FILLE tente de faire du M.Night Shyamalan, ça fait vraiment mal au cul.
Le Marquis