COLLISION, de Paul Haggis (USA-2005) : l'étonnant syndrome du Pot de Fleur

Publié le par Docteur Devo

(photo: "Pour en finir une fois pour toutes avec Margot" par Dr Devo)

Chères Focaliennes, Chers Focaliens,
 
Allez, la peur n'évite pas le danger, et certaines fois, il faut s'y coller. C'est un sale boulot et quelqu'un doit le faire. Moi. Comme je le disais lors du précédent article (ou celui d'avant), pas de quoi pavoiser au cinéma cette semaine et la semaine à venir. C'était mon pronostic, et je m'apprêtais à écumer tous les petits films français ou autres, tous les petits machins sans conséquence que je ne serais pas allé voir s’il n'y avait pas eu pénurie de films attirants dans les salles. La sécheresse en sorte. En fait, je fus surpris. Non pas par l'exceptionnelle qualité des sorties dans mon cinéma Pathugmont, où j'ai mes habitudes (et dont je suis co-propriétaire grâce à ma carte illimitée !), mais par le nombre incroyable de films en VO, et ce malgré l'orientation volontairement commerciale du dit cinéma. 6 ou 7 films en VO pour ce type de multiplexe, c'est exceptionnel. Ça tombe bien, me dis-je, voilà qui est un critère de sélection de films. [Je rappelle que j'en étais, il y a quelques jours, à me demander si je n'allais pas choisir les films en fonction du numéro de la salle ! D'abord le film de la salle 15, puis la 14, et ainsi de suite ! Ça aurait été rigolo !]
 
Premier film choisi cette semaine donc, ce COLLISION que j'allais voir de bonne grâce, ne sachant absolument pas de quoi il en retournait et d'une, et salivant à l'avance de faire mon rapport au Marquis, grand fan de Sandra Bullock devant l'Eternel ! Bref, il ne s'est pas fait prier, le Docteur.
 
Chez nous, en Amérique. À Los Angeles de nos jours. Sandra Bullock (je commence par elle pour faire plaisir au Marquis) est l'épouse du Gouverneur (ou du Maire plutôt, je crois), Brendan Fraser. Alors qu'ils marchent tranquillement sur l'une des plus grandes et des plus fréquentées avenues de la ville, deux jeunes noirs débarquent, sortent des revolvers et piquent leur voiture. Bullock est traumatisée par l'événement, ce qui est bien normal après avoir été menacée par une arme à feu ! Le signalement de la voiture est donné à la police. Matt Dillon et Ryan Philippe, deux flics en uniforme, croient apercevoir la voiture (un gros 4x4). Finalement, ce n'est pas la voiture volée, mais celle d'un réalisateur noir de sitcom, qui conduit alors que Madame, sur le siège passager, lui fait une petite gourmandise. Dillon fait arrêter la voiture : vérification des papiers, dialogue musclé, etc. Il est évident que Dillon n'aime pas les Noirs, et qu'il va saisir la moindre occasion pour les charger au maximum. Lors de la fouille réglementaire du couple, Dillon fait des attouchements sexuels sur la femme. Le mari n'ose protester de peur que tout cela dégénère, même s'il est dégoûté d'être tombé sur un énième flic ripou et raciste. Ryan Philippe, jeune rookie de la police, n'ose pas intervenir malgré sa droiture morale. Il se plaindra du comportement de Dillon auprès de sa hiérarchie, sans succès. Don Cheadle, inspecteur de police noir, arrive sur les lieux d'une fusillade au cours de laquelle un policier blanc, déjà soupçonné plusieurs fois de bavures racistes, a tué un de ses collègues, flic et noir. Stupeur, le flic noir avait caché dans sa voiture un demi-million de dollars en petites coupures. Il ne fait aucun doute que ce flic black était un corrompu de première, que son collègue blanc n'a fait que son travail en l'interpellant. Mais le maire (Brendan Fraser) cherche à se rapprocher de son électorat noir, et ses collaborateurs poussent Cheadle à mentir pour faire accuser le policier blanc, en échange de quoi on blanchira son jeune frère délinquant qui n'arrête pas de faire du car-jacking... C'est lui qui a volé le 4x4 du couple Bullock-Fraser. Tout est en dans tout.
Il y a aussi ce petit commerçant Georgien, victime de vandalisme et de racisme (tout le monde le prend pour un arabe) qui achète un pistolet pour défendre son magasin, un serrurier chicanos qui bosse dur pour que sa petite fille vive dans un quartier décent, etc. Une grosse galerie de personnages qui ne devraient pas se rencontrer en principe, mais qui sont tous reliés, et dont le parcours pendant quelques jours va être décisif. Car tous vont avoir, qu'ils le sachent ou non, une influence directe sur la vie des autres. Derrière la galerie de personnages juxtaposés, c'est le destin d'une ville qui se joue...
 
Personne ne s'en cache, aussi bien chez les concepteurs du film que chez les spectateurs, COLLISION, qui vient de gagner le Grand Prix au festival de Deauville (ah ouais !), marche tranquillement sur les traces de MAGNOLIA et autres SHORT CUTS (et LES UNS ET LES AUTRES, hahaha !). Comme on dit dans le bizenesse, c'est un film chorale, c'est-à-dire un film avec beaucoup de personnages et d'historiettes détachées les unes des autres, et dont les nœuds vont se resserrer jusqu'à former une trame et une destinée communes.
Je ne suis pas grand fan de MAGNOLIA, qui n'est pas vraiment ma tasse de thé, et qui me semble bien sur-coté. Malgré tout, le film est indéniablement très populaire, et je dois reconnaître que ça se regarde gentiment. Par contre, le début de ce film est d'une splendeur absolue, et je vous recommande chaudement cette introduction, "à la Greenaway". Ben oui !
Ici, dans COLLISION, le réalisateur Paul Haggis choisit un angle d'attaque particulier pour dérouler ses hasards et coïncidences. Le sujet du film, c'est la ville de L.A. et ses tensions, notamment communautaires et raciales. Le panel de personnages est étendu et couvre quasiment tous les milieux, du bas au haut de l'échelle, et toutes les communautés. Certes, on insiste davantage sur la tension permanente entre communautés blanche et noire, mais le microcosme est complet. Simple flic, inspecteur, politique, grande bourgeoise, jeunes adultes de la rue, artisan, commerçant, infirmière, etc. Et Los Angeles ne va bien, elle est mal dans ses baskets. Tout le monde s'énerve, tout le monde théorise sur la vie de la cité, tout le monde a son avis sur les communautés, les délinquants délinquent, et les autres ont peur. Plus que jamais, dans ce film, L.A. est la cité des peurs et des abus de pouvoirs. L'insécurité est partout, à plus ou moins grande échelle, et les gens se retranchent donc derrière le peu de réflexion qu'ils leur reste. Au final, ils lisent les événements autour d'eux à l'aune de ces peurs, et interprètent, de travers quasiment toujours, les événements qui se déroulent sous leurs yeux, même pas conscients que c'est leur peur aussi qui engendre tensions et violences, qu'elles soient volontaires ou non. Dans une ville qui ressemble à une Tour de Babel où tout le monde parlerait anglais, mais pas le même anglais (si j'ose dire), c'est le chaos des perceptions qui domine. Chacun est enfermé dans la certitude de ce qu'il voit, alors que les vraies causes et les vraies conséquences sont toujours cachées...
 
Côté mise en scène, on est carrément sur les traces de la stylisation "soignée", gentiment hollywoodienne mais "indépendante". La musique est une sorte de mix d’AMERICAN BEAUTY versus TRAFFIC. L'image suit d'ailleurs d'assez près ce dernier film (dans les parties américaines) et bien sûr MAGNOLIA. Ce n'est pas infamant, mais sans grande personnalité non plus. Et on essaie de privilégier gentiment le filmage à l'épaule et léger, sans pour autant chahuter le montage. Bref, c'est du tranquille et du gentiment anonyme, avec une tendance suiviste évidente. Haggis se concentre beaucoup plus sur le jeu d'acteur d'une part, et sur le déploiement de son scénario, d'autre part.
Et c'est bien là que les choses se gâtent. Côté acteurs, c'est plutôt sérieux. Les interprètes sont plutôt expérimentés et rodés. On notera que Sandra Bullock est plutôt bien filmée (Mr le Marquis), c'est-à-dire en évitant de mettre en perspective sa bouche nouvellement plastifiée (exhibée récemment dans MISS FBI). Plutôt convaincante dans ses premières scènes, on est plus, par la suite, sur le registre de l'attendu. Brendan Fraser, sans doute pour la première fois, est mauvais comme un cochon, et pas du tout à l'aise dans deux de ses trois scènes. C'est très étonnant. Les autres s'en sortent bien, même si les rôles du serrurier et du Géorgien sont plus caricaturaux et donc forcément moins intéressants. Ryan Philippe et Matt Dillon assurent, comme d'habitude.
Je n'ai rien contre les films aux ambiances artificielles, vous le savez, mais il y a quand même un truc qui m'énerve au cinéma, c'est le syndrome du Pot de Fleur.
Un type marche dans la rue. Il fait beau, il fait chaud, et disons, par exemple, qu'il est très heureux d'aller rejoindre sa fiancée qui est une fille formidable. En passant sous un balcon, un gros pot de fleurs lui tombe sur la nuque. Envoyez la musique ! Le pauvre garçon meurt ou devient tétraplégique ! Tu croyais avoir une comédie romantique et en fait, tu as un affreux drame psychologique !
C'est ça, le syndrome du Pot de Fleur. L'intervention toute ex-machina et griffue du scénario qui vient broyer les personnages, comme ça, gratosse et au bon vouloir du metteur en scène. Et ça, je déteste. Le procédé est en général employé pour faire pleurer Margot, et personne évidemment ne résiste, ce qui est bien normal. Ici, évidemment, le réalisateur vise l'allégorie, en nouant à l'extrême et jusqu'à l'absurde les destinées d'une galerie de personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Le scénario les lie tous sans exception, et chaque action d'un personnage aura des conséquences sur un autre, dont les propres actions auront des conséquences sur un autre, etc. Le tout ne suivant pas une ligne droite (une action A menant vers une action B, etc.), mais, au contraire, formant un maillage bien plus complexe.
 
Là où COLLISION devient insupportable, c'est dans son recours incessant, dans les moments cruciaux, à l'usage du fameux pot de fleur. Machine parle au téléphone, raccroche, loupe une marche et devient paralysée ! C'est absolument insupportable. Pour plusieurs raisons d'ailleurs. D'abord parce que, qu'on le veuille ou non, le spectateur est constamment pris en otage par un scénario qui contredit son extrême logique, même si elle est basée sur un paradigme absurde (ici : tous les personnages sont liés sans le savoir, ce qui n'arriverait pas "dans la vraie vie", baser une logique sur un fondement absurde n'étant pas une contradiction dans le domaine de la fiction d'ailleurs, comme on l'avait vu par exemple récemment dans THE JACKET). De plus, le procédé est d'un cynisme total envers les propres personnages du film. Un tel est un type super-droit, défenseur de la Veuve et de l'Orphelin, et boom ! Arrivée du pot de fleur qui le transforme en brute sanguinaire sans le faire exprès ! C'est ça, le fameux et véritable cynisme que beaucoup reprochent d'ailleurs à certains réalisateurs (Lars Von Trier d'ailleurs, qui lui justement n'utilise jamais le pot de fleur comme une fin, mais comme un début, et en plus en désamorçant en général le procédé en l'annonçant longtemps à l'avance, annulant du coup et avec franchise l'effet de surprise). De plus, l'effet pot de fleur dans ce film ne mène à rien : si encore, après que tel personnage ait reçu son pot de fleur, on s'occupait des conséquences sur son existence, sur ce que va changer cet événement etc. Mais là, non. Le pot de fleur tombe uniquement pour l'effet. À savoir rendre pathétique une scène ou une situation. C’est un pot de fleur in fine, et non pas un pot de fleur a priori, starter de l'action à suivre. Son utilisation est donc purement manipulatoire sur le plan narratif. Et ça, c'est toujours un peu dégoûtant. Se "débarrasser" d'un personnage beau comme celui de Ryan Phillippe en lui coinçant de force la tête sous le caca, ce n'est pas fair-play. Et puis, réfléchissons. On verrait ça dans un téléfilm sur TF1, on hurlerait à la manipulation et au scandale ! Déjà, voilà un très mauvais point. Ceci dit, dans une perspective pragmatique, c'est très bien joué, car en salles ça marche toujours, et le nombre de mouchoirs dépliés pendant les deux dernières bobines du film sont là pour le prouver. Et le talent éventuel du réalisateur n'a rien à faire là-dedans : ça marche à tous les coups, dans n'importe quel type de films !
 
[L'utilisation des pots de fleurs et autres procédés ex-machina n'est pas forcément irrecevable. D'abord comme je viens de l'expliquer, dans le cadre d'une intervention qui va relancer l'action et non pas, comme ici, de manière conclusive. Ou alors dans le cadre d'une fiction annonçant clairement son sens du baroque. Le cinéma d’Argento, Fulci ou Robbe-Grillet, par exemple, est entièrement construit sous le signe de la "gratuité" scénaristique et de l'intervention ex-machina. Et ici, je fais une petite parenthèse : on remarque dans ce type de film que, d'une part le scénario est toujours soumis à la mise en scène, et d'autre part la mise en scène de ces réalisateurs fondamentalement absurdes est toujours très aventureuse et originale.]
 
Mais, tout cela n'est rien, comparé à l'incroyable contenu du film, à son supra-splendouillet message ! Et là, par contre, permettez-moi d'être extrêmement sévère, quoique juste.
D'abord une remarque d'ordre pragmatique. Le film parle bien sûr des tensions entre communautés. Il y a dans le film peu ou pas de tensions entre individus, et si les personnages souffrent dans cette ville violente, c'est que leur perception des choses se situe constamment dans le cadre social ou "ethnique", et jamais dans le cadre d'une relation d'un individu à un autre. Le film en fait le constat. Soit. Par contre, aussi bien Paul Haggis semble stigmatiser et dénoncer ces tensions, aussi bien il entérine complètement le fait qu'elles soient inéluctables. C’est comme ça, et c'est un fait établi ! Du coup, tout le métrage devient très gênant pour moi, dans le sens où, s'il déplore que la ville ne soit qu'un monceau de violences intercommunautaires, il accrédite de la même manière les thèses les plus réactionnaires ou les plus sécuritaires. Pour caricaturer, un militant du tout policier et un militant anti-raciste seraient tous deux en mesure d'apprécier le film à la même échelle ! Voilà qui est moyennement franc du collier, et qui pose la question du manque ou de l'absence de point de vue personnel de la part du réalisateur. La petite mémé de 70 ans persuadée que son quartier est investi de dealers et qu'elle risque sa vie à chaque fois qu'elle va acheter du pain sera sensible au message. Mouais.
Le film est également d'un cynisme total sur le fond. C'est comme ça et pas autrement. On voit bien alors l'utilité de se servir d’un pot de Fleur de manière si systématique, et, osons le mot, totale ! Cette manière d'entériner les antagonismes de manière si (volontairement ou non) réactionnaire, et d'utiliser pour faire passer "le message" par les interventions ex-machina du scénario (ce pot de fleur est vraiment l'article 49-3 du Cinéma, un véritable passage en force), est proprement propagandiste, chose inacceptable et ici rendue ambiguë par le caractère normé du film, pouvant se lire en palindrome, dans un sens comme dans l'autre. Du coup, le film joue sur une ambiguïté fondatrice : il semble réaliste, documenté et proche du réel, en même temps qu'il est le fruit d'un arbitraire construit a priori. Il mélange, pour dire les choses autrement, une sorte de cinéma du réel, et le mélo le plus absolu, chose complètement incompatible. Faire du Ken Loach et du Joel Schumacher (période 8MM !) en même temps, voilà qui est, au bas mot, bien curieux, pour ne pas dire franchement louche. Si ce n'est pas de la manipulation, ça...
 
Enfin, sur le plan humain, et là ça n'engage que moi, et ça n'a pas de portée universelle, COLLISION fait exactement le contraire de MANDERLAY. Von Trier montre une société nuancée, où rien n'est blanc ou noir (et c'est le cas de le dire !). Il brise ainsi nos appartenances identitaires ou communautaires, rendant impossible l'usage d'une grille de lecture pré-établie, et obligeant le spectateur à considérer les faits non plus à l'aune de son appartenance ethnique ou sociale, mais à l'aune de l'individu lui-même. En un mot, Von Trier renvoie tous les groupes et communautés dos à dos pour dialoguer avec l'homme, l'individu qu'est chaque spectateur. Paul Haggis fait le contraire : son message s'adresse à tous, au groupe, à nous les humains (ou nous les spectateurs) et détruit notre individualité, puisque le film est privé d'enjeux (merci le pot de fleur). On est considérés comme tous différents mais faisant partie d'un même groupe, tout en entérinant le fait que nous soyons séparés par des barrières communautaires infranchissables. Bref, d'un côté, on a un film qui renvoie dos à dos les groupes pour parler aux individus, et de l'autre côté, on a un film qui nie l'individu au profit du groupe !
Au final, le film piège ses personnages dans des impasses proprement dégueulasses (les personnages de Ryan Phillippe, Sandra Bullock et Don Cheadle). Et le message (puisque  c'est bien là le problème : c'est un film à message !) finalement est d'une bêtise ahurissante et violente : des fois, on est tolérant, et des fois, on est raciste. Des fois, on sauve une vie, et des fois, on est un meurtrier. Des fois, on est énervé, des fois, on est cool. Au secours ! Un enfant de 8 ans s'apercevrait que le discours est contradictoire et mensonger. Le film, finalement, en dit plus sur le réalisateur-scénariste que sur les personnages, et cet esprit simpliste, teinté du pire new-age, fait froid dans le dos. Comme dirait Dali, ça sent largement le "bourgeoisisme". Tant qu'à faire, on préfèrera regarder un "C'est mon Choix" spécial insécurité !
 
Justement Vôtre,
 
Dr Devo.
 
PS: On remarquera que j'ai eu la gentillesse de passer sur les scènes les plus infectes du film, notamment l'accident de voiture, vraiment ignoble. Pour être digne et ouverte, cette scène aurait dû montrer  Dillon secourir la voiture sans que le feu ne se déclenche. Une fois la femme sauvée, là, le réalisateur pouvait faire exploser la voiture. Une fois de plus, le couteau est sous la gorge du spectateur.
Par contre, j'ai oublié de parler de la seule scène belle et juste du film. Celle où le producteur télé parle à Tony Danza (MADAME EST SERVIE !!! Chic !). Il y a là un petit instant de grâce, et un véritable enjeu, d'homme à homme. C'est beau mais très court. Tony Danza est incroyable, très juste, et apporte un vraie émotion au film. Et quelle tête ! Espérons le revoir très vite !
Troisièmement, ne vous fiez pas à l'affiche mensongère du film. Si vous y allez pour Brendan Fraser ou Bullock, sachez que chacun a au maximum trois minutes à l'écran. Publicité mensongère, donc.
Enfin, j'ai opposé intrinsèquement ce film avec MANDERLAY de Lars Von Trier, mais j'aurais peut-être dû, sur les mêmes arguments, plutôt choisir le film BLACK / WHITE, qui parle justement des tensions entre communautés. Tous les arguments que je prête à Von Trier sont aussi valables pour ce film.
Désolé d'avoir peu parlé de cinéma dans cet article. Je le dis clairement : la faute au film, qui est un film... de scénario.
 
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Publié dans Corpus Filmi

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D
je le savais mais jai pas osé le mettre en fait, comme tu t'en doutes...<br /> <br /> Dr Devo
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M
Rhooo, et personne pour préciser que Paul Haggis est déjà responsable du scénario de MILLION DOLLAR BABY ! Ceci expliquant sans doute cela...
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E
Merci pour l'invitation, Peyo - mais tu disais toi même il y a deux jours : "Je ne vous demande pas de venir chez moi, vous n'avez rien à y faire de toute façon. (...) Je vous laisse entre vous, ne venez pas chez moi, je ne viendrais plus içi donner mon opinion."<br /> Enfin bon, un petit coup de pub gratuite ne fait jamais de mal, pas vrai. Sans vergogne, j'adore ça.
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A
Attention à l'orthographe, docteur :<br /> "La petite mémé de 70 ans persuadé que son quartier et investi de dealers"<br /> <br /> (entre autres).<br /> <br /> A part ça, t'arrive-t-il de dormir un peu? où trouves-tu le temps d'écrire tout ça (et de le penser, déjà!)...<br /> <br /> Bonne continuation!
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D
J'ai vu lme film en vo et je suis a peu pres sûr qu'en V.O il n'est pas irakien!<br /> <br /> Dr Devo.
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