I SPIT ON YOUR CORPSE, I PISS ON YOUR GRAVE de Eric Stanze (USA-2001) : Missouri Breaks et c'est rien de le dire...

Publié le par Dr Devo


[Photo :"This is what your want, this is what you get..." par Dr Devo, d'après une photo où l'on peut voir Eric Stanze (premier à gauche, en retrait avec une casquette, et Emily Haack, tout à fait à droite. Je ne sais pas qui c'est, mais le deuxième à casquette, au milieu, s'appelle quand meme Bill Clifton !]




Salut les Marshalls ! Salut les Cow-Girls !

Le Docteur est dans l'escalier. Alors, on change de costume et c'est moi, Bill Yeleuze, qui chausse les éperons et le stetson de la critique focalienne.

Allez, un petit tour dans les prairies du Film Chez Soi. On commence très fort. Cachez les enfants. Ça va faire mal. Je tiens à dire que le film dont nous allons parler aujourd'hui a été conseillé au bon docteur par Bernard RAPP, éminence grise de ce site (les commentaires sont sur fond gris, d'où le surnom). Comme s'il n'avait que ça à faire. Je ne sais pas si c'est par réel manque de temps ou par perversité que la critique de I SPIT ON YOUR CORPSE, I PISS ON YOUR GRAVE (littéralement : "je crache sur ton cadavre, je pisse sur ta tombe", la classe !), film de l'inconnu Eric Stanze, m'a échu. Je suis victime du syndrome d'archysation, du nom de Anne Archy, collaboratrice de ce site, amoureuse folle des films les plus intellos de la galaxie cinéma (non, pas Truffaut ! Soyons sérieux : Straub, Greenaway, Duras, Robbe-Grillet, comme le docteur, mais avec une rigueur et une exigence bien plus intégristes !) qui, à chaque fois qu'on lui confie un article, se voit proposer de voir et d’écrire sur des films de kung-fu ! Il y a certainement un vicieux qui se cache sous le cochon qui se cache sous la peau du docteur !

I SPIT ON YOUR CORPSE... est le remake récent d'un film plus connu des amateurs de séries bis : DAY OF THE WOMAN de Meir Zarchi (enchanté !), connu aussi sous le titre I SPIT ON YOUR GRAVE, histoire glauque de femme vengeresse, et film tout à fait visible parait-il. Une petite aura dans le monde des petits films un peu cultes et underground. Bien.

Ici, ça se passe dans les vertes prairies vertes de bouses du Missouri, de nos jours. Sandy (étonnante Emily Haack – non, ce n'est pas étonnante que je voulais écrire, mais plutôt quelque chose entre improbable et irrecevable) nous raconte son histoire, si on en croit la jolie couleur noire-et-blanche. Elle explique qu'elle sortait avec Kevin. Le frère de ce dernier, Doug, assassine sauvagement une femme. Malheureusement, le meurtre a lieu sur un terrain qui appartient à Kevin. Lors du procès, Kevin s'implique dans le meurtre alors qu'il n'a rien fait, histoire de couvrir son frère un peu. Il va en prison. Dieu merci, à part le meurtre, on ne voit pas tout ça. Tout est raconté par Sandy dans un très gros plan sur ses lèvres, plan antonionien qui dure quand même, à l'aise Blaise, 4 bonnes minutes. 240 secondes de très gros plan. Vous êtes bien dans la quatrième dimension. Mais revenons à notre troupeau.
Kevin s'évade (toujours hors-champ), et donne rendez-vous à Sandy dans un cimetière. Après des retrouvailles bizarres, Sandy et Kevin font l'amour, mais celle-ci n'a pas oublié la lueur étrange qui brille dans ses yeux ("evil light" en V.O, mais où vont ils chercher tout ça ? Sandy, dans son fameux gros long plan, nous a expliqué que lors du procès elle a vu cette lueur dans le regard de Kevin, comme si un peu de la folie de son frère (à Kevin ! Doug ! Suivez un peu) était passé en lui... Misère...). Après avoir fait le sexe, le couple enfin réuni descend à la cave où Kevin a fait une surprise à sa girl de Sandy : il a kidnappé et drogué trois gars que Sandy connaît (son voisin, son boss et un autre gars...). Il va leur faire des misères et tuer Sandy ensuite, à moins que ce ne soit le contraire. Sandy, pas vraiment d'accord tout à coup, tue Kevin à même la cave (Oh mon dieu ! Quelle expression !)... Une fois cet échauffement accompli elle décide de s'occuper elle-même des trois gars ligotés. Envoyez les clowns !

Bon. Par où commencer ? J'ai appris par un ami, mais à la réflexion est-ce un ami ou un extra-terrestre déguisé, que ce film a été distribué en France. Il existe sur notre beau territoire des VHS de I SPIT ON YOUR CORPSE... Voilà, c'est dit, ça va mieux. Si un tel film a été édité en vidéo, c'est qu’il doit y avoir quelqu'un, dans ce pays, pour qui il est fait... En fait, c'est une hypothèse.
Que disais-je ?

I SPIT… n’est pas exactement ce qu’on pourrait appeler un film (richement) doté (de quoi que ce soit). Allez voir ici ce sublime article que m’envoie Charles, pioché sur Allociné, la grande source de propagande giordanesque sur le web. [Franchement les gars…. Vous lisez vraiment ça ? En tout cas, l’autre jour, un collègue que je croise et qui sortait de TIDELAND m’a dit : Faut qu’j’aille y voir, sur le ouèbe, les secrets de tournach’ sur allocinéééé ! » Jetez donc un œil à cette page et dites-moi comment on peut lire ces choses, que les films s’appellent LEGUM-MAN RETURNS de Bertrand Tavernier ou HUSBANDS de Cassavetes.]. Et bien, je crois que le budget de I SPIT… est à peu près cinq millions de fois inférieur à celui du budget « costume de Superman » du film SUPERMAN. Avec le budget cape de SUPERMAN, on peut faire cinq millions de films comme I SPIT…, ou alors on peut en faire 2 millions et garder la monnaie pour les distribuer facilement, ou alors on peut nourrir au restaurant tous les habitants d’un pays près du Bangladesh pendant cent ans. Ou on peut faire un don  à la Fondation AIDEZ LE DOCTEUR ! Bref…
I SPIT fait partie de ces films qui coûtent peu, voire rien, comme on en parlait l’autre jour à propos du magnifique THE RALLY 444 ! La comparaison s’arrête là. THE RALLY 444 donne une fantastique impression de luxe, là où I SPIT… donne un incroyable impression de pauvreté.

Il est clair que ce film, qui donc trouva distributeur dans notre beau pays sur le second marché (chez Uncut Movies, semble-t-il), a été tourné à Ploucville (Missouri), dans la maison de Tata Jeanette. On est d’abord complètement soufflé par l’image et la photo. Meilleure invention depuis la masse d’arme, le martinet ou tout autre objet dangereux commençant par M, le format Mini-DV ou DV (quelle importance ?) révèle ici toute la qualité de sa définition surpuissante. Une vraie arme domestique à l’usage des foules. Donc ici, c’est image DV ultra-lisse, sans l’ombre d’un grain, mille fois plus définie que n’importe quel rush de VIDEO GAG. [J’espère que les gens comprendront un jour que la définition de l’image vidéo, c’est la course à l’échalote. Les plus beaux formats sont : les tous premiers caméscopes VHS (avec valisette enregistreuse en bandoulière, les modèles des années 70 : plus c’est vieux, plus le grain est beau ; en général, on peut faire la balance des blancs en plus, manuellement, ce que plus aucun caméscope à 1000 euros ne propose !  Et aussi le Hi-8, formule 1 de la vidéo, beauté des beautés, un délice…]
Quelles leçons tirer de ces quelques informations ? Tout d’abord, cela veut dire que le film était destiné au marché du direct-to-video, bien sûr. Et cela est promesse également d’une photographie superbe. Si la balance des blancs est à peu près faite (justement) et  permet ainsi un étalonnage à peu près régulier et homogène, par contre, il ne faudra pas venir en demander trop pour le reste, notamment dans les extérieurs (toujours de jour). Par exemple, si la belle Sandy est assise sous un arbre et qu’on devine derrière, en arrière plan, une clairière où frappe un gros cagnard d’été du Missouri, et bien vous aurez une Sandy bien éclairée et une tâche de blanc brûlé à l’arrière pour la clairière. 
Sinon, comme je l’ai dit, un des passages est en noir et blanc, car tout cela nous est raconté après les événements… Je vous ai déjà parlé de ce plan introductif en très gros plan sur la bouche de Sandy qui dure trois minutes en plan fixe ? Ah oui… C’est en noir et blanc aussi, donc…

Mais, ce n’est pas le plus grave (et dieu sait pourtant que je crache sur ton grave !).  C’est dans le cadrage que le film trouve toute son expressivité. Premier écueil : la volonté de faire bien. Dans le Missouri, la sagesse populaire veut que le cinéma, ce soit tout d’abord des mouvements de caméras, de petits travellings, un peu de mouvement, quoi… Et bien c’est faux… Vu les moyens employés, Eric Stanze, également co-cadreur de son propre film, aurait dû se jeter dans le plan fixe avec avidité et nous faire des compositions de cadre aux petits oignons. Trop facile, ce n’est pas sportif ! Stanze préfère donc des petits travellings et des mouvements de panotage. Et apparemment, il n’a pas entendu parler de la technique bernard-RAPPienne dite du "Steady-cam du Pauvre". Et donc, ça bouge de touts les côtés, c’est approximatif, et ça donne des effets désastreux, notamment sur les panotages verticaux (les plans où la caméra descend sur les croix du cimetière, qu’on croirait bien entendu cadrés par Michael J. Fox !). Bref, Stanze a choisi la mauvaise option d’entrée de jeu en essayant de faire "Cinéma", en copiant les mouvements les plus délicats à faire, caméscope au poing.  Et comme il n’aime pas trop utiliser le pied, la question est vite réglée…

Tout cela ne serait rien si le découpage était fonctionnel. C’est sur ce point que le film s’avère le plus amusant pour ceux qui aiment les choses un peu perverses. Stanze n’a pas beaucoup de sens du montage et du raccord. Et d’abord, son film n’est pas écrit dans cette perspective. Ainsi, la narration s’applique à prendre son temps d’une part, et à obéir à ses propres règles d’autre part. Sandy rencontre Kevin dans le cimetière : quatre bonnes minutes que ça prend, où l’on voit Sandy qui se ballade de tombe en tombe. Champ : caméra attachée sur Sandy en contre-plongée (effet Sam Raimi !). Contrechamp : plans sur les tombes les plus pittoresques. Il y a du coup, indubitablement, une influence du travail documentaire sur l’œuvre de Stanze,  qui essaie, peut-être inconsciemment ou peut-être pas, de faire se rejoindre l’alpha et l’oméga du film de genre, à savoir d’un côté EVIL DEAD et de l’autre CONNAISSANCE DU MONDE : SPLENDEURS CACHÉES DU MISSOURI DES VILLES MOYENNES.
Stanze privilégie aussi les plans longs et fixes, en même temps que les champs/contrechamps à n’en plus finir. C’est dans ces zones qu’il définit ses scènes-clés : déshabillage de Sandy par Kevin (et son hilarant dialogue : "Ne me regarde pas (dit Kevin dans le dos de Sandy tandis qu’il défait les boutons du jean de la belle), comme ça tu ne verras pas mon nouveau visage (sic), et tu ne pourras me dénoncer à la police…", ce qui nous vaut un spectaculaire nu frontal, face caméra ! Un chouette plan plein de « Mmmmm… » qui dure là aussi un temps assez infini. Autre plan fixe et long, la scène de la douche où les focaliennes ne seront pas non plus en reste, car c’est là l’occasion d’une belle scène de nu de la part de DJ Vivona ou John Specht , je ne sais plus, où l’on voit le garçon, qui ressemble à s’y méprendre à l’apprenti de votre boulanger M. Michu (ce que j’appellerai : "un beau garçon", quoi !), sortir de la douche et se sécher dans une serviette sous la surveillance de Sandy et de son revolver.
Autre scène culte, la sublime confession de Sandy dans la scène du repas, où celle-ci explique son histoire et son rapport à la sexualité. Superbe champ/contrechamp, encore une fois, où l’acteur masculin, mutique, écoute la tirade de 150 lignes sans broncher… Nous, spectateurs, sommes moins patients, il faut bien l’admettre. Bref, quand Stanze a une scène culte, il en tire le maximum, ce qui veut dire dans le cas présent qu’il la fait durer le plus possible, ce qui contribue grandement au rythme déconcertant du métrage entier…

Cadrages façon Jeannette, absence de grain DV, lumière minimum, montage plan-plan, découpage narratif hallucinant de temps de pause et de description bizarroïde (dont un superbe  "tombeau du Christ ", totalement splendouillet), musique ambiante tendance concrète (de comptoir) qui se déroule au kilomètre, mouvements de caméra ratés, décors naturels, etc., c’est quasiment un sans-faute, c’est le Grand Chelem.
C’est sans compter deux autres facteurs primordiaux : le propos et les acteurs. Côté interprètes, c’est le grand huit à trois à l’heure. Emily Haack domine la chose, corps ultra-tatoué longuement exposé, avec ce qu’il faut de complaisance, et physique de girl next door improbable, c’est du grand art ! On verra la miss sous toutes les coutures et ce n’est rien de le dire… Largement favorisée par le scénario, elle splendouille à tout va, notamment dans les scènes d’énervement où les fucks fusent à tout bout de champs, marque ineffaçable d’une inspiration sans faille dans les dialogues mous et là aussi improbables. Les garçons ne sont pas en reste. On note qu’ils ont tous des physiques de gagnants : dentition aléatoire, gras du bide ou au contraire décharnés, appareils auditifs apparents, garde-robe middle-west (T-shirt, casquette, short), c’est du grand. Ces gens-là nous ressemblent, sont aussi moches que nous, ce qui rend le film ou délicieux ou malsain (surtout ajouté à la définition lisse de l’image vidéo qui rappelle le dispositif in situ de home vidéo). Ils sont quasi-mutiques et ne prononcent qu'un mot ici ou là ! Ça le fait !
Le propos est hallucinant, forcément, et j’imagine que s’il garde la trame du film original (I SPIT ON YOUR GRAVE, donc), c’est pour mieux s’en éloigner. On croit sentir en début de projection que la chose virera au trash craspec, ce que finalement il n’est pas. Certes, le film ne se refuse quasiment rien dans la gamme des grands sentiments ivoriens (cf. James Ivory) : scatophilie, scatophagie (ça existe ?), humiliation masculine rude, gadget sexuel (un seul mais utilisé deux fois ! Je vous laisse découvrir ça !) , pornographie au sens strict, qui, soyons clair, glace le sang. D’ailleurs, la gestion des choses sexuelles est assez improbable. Si Emily Haack (la Sandy) est détaillée complaisamment et visiblement sans se faire prier, sa première scène d’amour, qui dure quand même 120 longues secondes, n’est faite que de plans rapprochés répétitifs qui se succèdent en d’incessants fondus d’où ne ressort nul caresse érotique, nul dévoilement mâle, à peine un bout de téton ! Ensuite, par contre, on verra donc des hommes nus, dont l’absence de vêtements sera froide plutôt, et frileuse aussi, si j’ose dire, les acteurs étant à mi-chemin entre la bonne volonté et le rejet. Enfin, la dernière partie nous dévoilera des choses qui, sur ce plan, sont hallucinantes, et constituent, j’imagine, le clou du spectacle en même temps que le fond de la piscine.  Mais là, ce bouquet final bien plus extravagant que le reste du film, je vous en laisse la surprise!!

Le scénario, simple mais tordu dans son déroulement et dans sa justification, semble à la fois jouer la sécheresse et de l’allongement de la sauce, d’où certainement l’omniprésence de plans, plus ou moins séquences, très longs, le film ne durant au total que 71 minutes, pourtant.

I SPIT… est donc une expérience dont on ressort avec des sentiments mêlés. Série Z jusqu’à l’os, tendance trasho-cool, le film nous laisse à la fois sur un sentiment de fureur sans fin (on a quand même perdu du temps pour ça ! Il y a de quoi être furieux !), et par un sentiment de fascination de méduse : on reste jusqu’au bout, on souffre, on rie (de veau !) franchement, on s’écœure de l’aspect vidéo qui est en fait l’aspect le plus craspec du film, on a l’impression de rentrer chez des gens et de les regarder faire des cochonneries. Bref, c’est de la douleur et de la joie mêlées, joie à laquelle s’ajoute quand même un sentiment de "j’en aurai au moins vu un dans le style". On en sort sali et plein de boue. Selon que l’on soit pervers polymorphe ou spectateur décent, l’expérience du zéro s’avèrera éprouvante, ou au contraire, constituera un délice masochiste exquis. Choisis ton camp, camarade !

La scène finale donnera l’impression, par son hénaurmité, de faire office de "récompense". Ne pas louper non plus la splendouillette séquence d’ouverture avec ses trois plans interminables et alternés, dont l’un nous montre un bébé en train de jouer avec ses voitures ! [La chute de la séquence est quand même osée ! Shérif, fais moi peur !] Dès ce générique, on sait qu’on a affaire à du lourd, on est prévenu, car il concentre tout ce qui fera la (non) essence du film (moins le sexe… quoique…).

I SPIT ON YOUR CORPSE, I PISS ON YOUR GRAVE  peut donc faire office d’expérience ultime à peu de frais. Les esthètes éloigneront cependant, c’est plus prudent, cordes, poutres, cyanure, four à gaz et tout objet pouvant servir à une mort par suicide. Car l’expérience peut aussi offrir ses moments de désespoir !

Bill Yeleuze
 
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Publié dans Corpus Analogia

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N
J'ai une mini DV pour mon usage personnel et du gros DV pour bosser.<br />
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D
Ha bah c'est une excellente nouvelle alors.On peut teinter les images alors...<br /> C'est du gros dv ou du mini-dv tes caméras, cher Norman?<br /> <br /> Dr Devo.
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N
Je travaille avec des JVC et des camera Panasonic DV et je maintiens que l'on peut faire une balance des blancs manuellement.
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D
Cher repassant,<br /> <br /> Comme Bernard RAPP, je souscris à 100ù à votre club! Bernard fait allusion à un camescope jcv superbe et robuste. c'était un des premiers camescopes numeriques mini dv de jvc et dieu soit loué la balance des blancs etait entierement manuel. bernard et moi avions le même modèle et dieu que c'était bien (hormis la gestion du point oute pourri): là tu pouvais faire ta blance sur une feuille rouge sans problème...<br /> Nostalgie...<br /> <br /> Je vous embrasse tout deux.<br /> <br /> Dr Devo
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B
Oooh Que Voui ! Où peut-on souscrire, M. Le Repassant, à ce que vous venez de dire ? Je m'y abonne pour 36 mois. Sus également aux scriptes et aux mouches du coche, type "Ne penses-tu paaaaaas? (scrontch scrontch)", non au retour vidéo d'ailleurs.
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