FAUX AMIS, de Harold Ramis (USA-2006) : à la limite, ça fout les (faux) jetons !

Publié le par Dr Devo

(Photo : "le Scénario est toujours déguisé en Jésus-Christ" par Dr Devo, d'après une photo de la compagnie de théâtre Vampire Cowboys)

Chers Focaliens,
 
En attendant le David Siegel et Scott McGehee (voir l'intro de l'article d'hier) qui ne passe que le soir dans mon cinéma Pathugmont, salutations au passage aux géniaux distributeurs qui sabordent la chose en ménageant la chèvre et le chou (60 copies quand même, ou seulement, selon le point de vue), on va en salles quand même, entre deux visionnages des épisodes d'une sublime série américaine dont je vous parlerai bientôt et que M6 est en train, sans doute, de massacrer par une splendouillette VF en vue d'une diffusion future. Je râle, mais en fait je suis de bonne humeur.
 
Bon, on ne peut pas dire qu'on attende grand chose de Harold Ramis, ex-acteur et depuis une bonne paille réalisateur. Son UN JOUR SANS FIN, avec le délicieux Bill Murray et Andie McDowell (c'te blague !) sort du lot, bien sûr ; ce n'est pas grâce à sa mise en scène, mais plutôt à son très beau dispositif scénaristique qu'on dirait sorti tout droit du cerveau du plus attirant / bizarre des scénaristes (et lui aussi réalisateur), Larry Cohen, dont notre ami Le Marquis nous avait parlé à propos de la trilogie du MONSTRE EST VIVANT. [Que j'ai vu d'ailleurs, et que je trouve glauquissime et bien réalisé, ce que tout le monde réfute. Je suppose que le film est suffisamment faisandé pour me plaire en fait ! C'est glauque, en tout cas, sec, et le son est très beau... Tout ça pour vous faire une anecdote. Les férus de fantastique sont au courant, une télé américaine a commandé une série de moyens métrages fantastiques appelée MASTERS OF HORROR (bientôt chez nous en DVD, à moins qu'une chaîne ne se bouge les fesses). Le principe est de convoquer des réalisateurs reconnus et adulés, adossés à un groupe de jeunes réalisateurs (celui du beau MAY, ou encore Takeshi Miike) et de leur faire réaliser un moyen, avec, si si, carte blanche et director's cut ! Chic ! Projet ambitieux, car il réunit Tobe Hooper (reviendra-t-il enfin aux affaires ?), le formidable Don Coscarelli (dont on vous a déjà parlé ici, réalisateur phénoménal de BUBBA HO-TEP et de PHANTASM), Dario Argento, Carpenter, etc. Et aussi Larry Cohen... Et c'est là que ma digression aboutit : je ne pouvais m'empêcher de vous expliquer la brioche de son film (pour la notion de "brioche", voir cet article). C'est l'histoire d'un automobiliste qui est aussi, à l'occasion, serial killer ! Mouais. Sa spécialité est de tuer les auto-stoppeurs qui montent dans sa voiture. Les affaires vont bien, jusqu'au jour où il croise le chemin d'un type tout à fait normal, à ceci près qu'il est également serial killer (!!), et que sa spécialité est de faire du stop et de tuer les gens qui le prennent en voiture (!!????!!!!!). Evidemment, les deux se rencontrent sur leur lieu de travail ! Ça, les amis, c'est du Larry Cohen ! Il est le seul à faire des trucs de ce genre ! Il y a d'autres illustrations de sa folie pour les machins tordus dans l'article du Marquis sur LE MONSTRE EST VIVANT, pour ceux que ça intéresse... Fin de la digression !]
 
Bon. On admet donc que le Ramis est un gentil faiseur, plutôt sympathique, mais c'est sûr, on va voir ses films dans un état d'esprit complètement relâché, délivré de toutes les pressions que révèle l'attente fébrile. On sait qu'on va avoir à faire à de la gentille commande, et que le machin ne sera pas désagréable, sans doute, voire un peu original. Des films parfaits en attendant d'aller voir le film que vous attendez depuis des mois ou des années, mais qui ne passe qu'à 20 et 22h, par exemple...
 
Ça se passe à Ploucville (non-péjoratif, comme d'habitude), ville moyenne du Nord des USA (chez nous, donc, mais ça n'a ici aucune importance). C'est la veille de Noël... Décidément, en deux jours, je vois deux films qui se passent la veille de Noël, étonnant non ? [Il s'agit de ce film et de SHEITAN, dont on parlait hier !] C'est la veille de Noël, et la neige et la glace ont étendu leur blanc manteau.
John Cusack, avocat légèrement proche des milieux un peu louches, mais avocat propre, vient de voler, ni vu ni connu, 2 millions de dollars qu'il a dérobés à son patron avec l'aide de Billy Bob Thornton, autre notable du coin, plus louche lui. L'opération s'est bien passée et Thornton garde l'argent (2 millions de dollars et des broutilles, quand même) en lieu sûr. Les deux complices se séparent momentanément. Ils doivent passer la nuit du réveillon incognito, comme si de rien n’était, avant de quitter la ville au petit matin. Thornton conseille à Cusack de surtout agir normalement, comme d'habitude, et tout ira bien.
Cusack va donc se payer un petit whisky dans un bar à strip-teaseuses où il a ses habitudes, et croise là la patronne Connie Nielsen (déguisée en femme fatale). Elle trouve le Cusack bien joyeux. Aurait-il gagné au loto ? Cusack ne répond pas vraiment, visiblement gêné. Et gêné, il l'est encore plus quand il s'aperçoit qu'un homme de main de son patron le cherche, lui et Thornton. Voilà qui est bien louche. Le hold-up en douceur aurait-il mal tourné sans qu'ils s'en soient rendu compte ? En tout cas, la nuit, entre chute de neige et alcool, est non seulement loin d'être finie, mais elle va épuiser notre Cusack dans une série de faux semblants assez violents...
 
Pas de stress, et donc position relaxe de rigueur quand on va voir un film de Harold Ramis. On regarde l'affiche, et on se dit que le gars, s'il a un mérite, c'est bien celui de se placer en artisan pépère sachant s'entourer d'acteurs sympathiques (Andie McDowell est-elle sympathique ? Héhé !), ce qui, encore une fois, est largement le cas ici.
Ramis a choisi le scénario pour faire ce nouveau film, sans doute attiré par une espèce d'ambiance en demi-teinte. Le film se passe lors de la nuit la moins probable pour faire un thriller ! La nuit où il ne se passe rien : celle de Noël ! Rigolo. Le film est volontairement assez lent ou langoureux, et navigue entre deux eaux : celles de la banalité la plus confondante (Noël donc, ville moyenne, personnages issus du notariat local et donc peu sexy, si j'ose dire, calme enneigé de la nuit glacée, douce et légèrement douloureuse torpeur des sans-sommeils (Allo ? C'est Macha !) imbibés d'alcool, etc.), et celles de l'extraordinairement surprenant dans un tel contexte (femme fatale, hold-up, gros mafieux cherchant à faire la peau du héros, règlement de compte, jeux de dupes, assassinats, chantage, sexe crapuleux, etc.). Une espèce d'ambiance en slowburn (décidément, c'est le mot de la semaine) où c'est le quotidien et la banalité qui l'emportent sur le mafieux et l'extraordinaire. La même histoire dans un contexte genre LES AFFRANCHIS ou LES SOPRANOS n’aurait aucun intérêt. Ça serait la routine et son cortège de banalités.
Langueur donc, mâtinée d'un plan-gangster qui ne cesse de se dégrader. C’est le deuxième point d'achoppement du film. Le vol de l'argent, hors champ (il vient d'avoir lieu quand le film commence) semble s'être passé, bizarrement, comme sur des roulettes. On sent pourtant tout de suite que la situation, forcément très compliquée, va se dégrader lentement, comme une voiture à 20km/heure qui glisse au ralenti sur une plaque de verglas sans qu'on puisse vraiment intervenir, ou alors de façon gauche, rendant ainsi la glissade encore plus dangereuse. Le facteur "grain de sable", c'est évident, sera incarné par les personnages dont très peu ont l'air honnêtes, et qui sont tous plus ou moins des ploucs absolus. Destin moyen de ville moyenne oblige. Ploucs oui, mais ploucs malfaisants encore plus certainement. Et on sent très bien que le sang ne va pas tarder à couler, et que les conséquences de ce vol "parfait" vont sans doute se ramifier dans de dramatiques proportions, avec cet enjeu en ligne de mire : sera-t-il possible de quitter la ville, ou bien est-elle le terminus d'une vie fadasse ?
 
Voilà pour les intentions. On peut rajouter que le film lorgne un peu paresseusement du côté des frères Coen de la grande époque (cf. le couteau, présentement planté dans le pied !), avec son flot de choses extraordinaires et compliquées venant faire dérailler la course du quotidien, et qui se terminent généralement dans le sang, voire dans le gore. Bien.
Donc on comprend vite, et là aussi c'est l'expression de la semaine, à quelle sauce on va être mangé, le jeu étant justement de jouer sur cette inéluctable attente des événements annoncés, et d'être surpris, une fois que ceux-ci surgissent, de la sur-complication qu'ils entraînent. Dérapage non contrôlé, toujours, où se mêle aussi la vie personnelle et le passé, histoire de compliquer encore la chose.
On peut reconnaître que la chose est relativement léchée. Enfin, la photo surtout. Bleutée à mort, et stylisée dans ce style qui, personnellement, ne me fait absolument pas vibrer. Pour le reste de l'expressivité strictement cinématographique (la seule chose qui nous intéresse dans ces pages, en principe !), c'est du Ramis. Sans être douloureux pour les globes oculaires (encore une fois, merci le photographe, qui ceci dit travaille sans faire de prouesses et sans chercher la gourmandise), FAUX AMIS n'est pas cadré de manière particulière. Aucun effort. Le montage est fait dans une ficelle du même métal, et l'objet globalement, pour emballer la métaphore dans le filet et citer Les Charlots, ne ressemble pas à un exotique yoyo en bois du Japon. Le montage, ce sont de bêtes champs / contrechamps (pas d’erreurs de raccord, contrairement à SHEITAN), et il est placé en pilotage automatique sous les ordres du tout puissant Prince des Ténèbres du cinématographe : le Scénario, notre vieil ami le scénario, qui emprunte notre attention et notre volonté à qui mieux-mieux et ne nous rembourse de ce prêt que des années après (quand il rembourse !), et sans les intérêts en plus ! Donc, c'est l'histoire, beurk beurk, qui nous guide et qui commande, c'est comme ça et pas autrement.
 
Les acteurs, ce sont des gens très agréables. Les acteurs dans ce film bien sûr, (je n'aurais jamais osé dire ça des acteurs en général ! héhé !). John Cusack, petit gars très capable et même légèrement chouchouté, que j'aime bien, se déploie là dedans sans étincelles mais tout en facilité. [Que devient sa formidable sœur Joan Cusack, que j'adore et qui me manque ?] Billy Bob Thornton, lui aussi très capable, comme dans le beau, drôle et complètement désespérant BAD SANTA (encore un film de Noël !), fait fructifier sa franchise, tel Zorro, sans se presser, à peine dégrossi de son rôle dans THE BARBER (comme par hasard !), ici version cinoque. Bien, bien. Oliver Platt, je l'aime beaucoup ! Éternel second rôle, il ne décollera jamais plus, sans doute, et restera un gage de qualité pour quelques aficionados. Voilà un bonhomme qui se donne beaucoup, au jeu très, très varié, et presque toujours excellent. On l'a vu récemment en réactionnaire dans Dr KINSEY, et il sauvait à lui tout seul FUNNY BONES, film anglais (chouchou de la presse à l'époque) se déroulant dans les milieux des cabarets slapstick où il tenait la dragée haute à Jerry Lewis, pourtant en forme. On peut jeter aussi un œil à MAFIA PARANO, quel titre, je me demande pourquoi ça n'a pas marché (en fait, l'affiche était encore plus laide que le titre !) avec Liam Neeson et Sandra Bullock, la petite fiancée du Marquis, avec ou sans collagène. Bref, engagez Platt dans votre film, et vous aurez un acteur aux talents multiples, motivé, nuancé et toujours exquis. Ben ouais, sans suspense, il est encore une fois très, très bon !
 
Tu tergiverses, Docteur... ben non, pas du tout. Là où la jolie vitrine de Noël qu'est ce film (avec ces acteurs en mode automatique, même s'ils restent sympathiques) ne tient pas ses promesses, c'est à cause de... toutes les raisons qui sont citées plus haut. Ah bah oui, tout cela est fort écrit et la distribution est faite avec tact. Bien, bien. Oui, oui, la chose est gentiment stylisée. Mais oui, oui aussi, c'est le scénario, fier comme un pou au final, sous ses airs de ne pas y toucher, c'est bien lui, ce foutu damned scénario, qui réalise le film ! Ce n'est que de l'historiette, la chose. C’est comme un pare-brise, il y a deux impacts moins grands qu'une pièce de deux euros et ça se fissure ! Pourtant, une petit injection de montage dans la fissure et une petite injection de mise en scène auraient pu éviter au pare-brise de se casser, et ce sans payer la franchise !
Première fissure hénaurme : Connie Nielsen. C'est une actrice formidable, soyons clairs. Voyez son petit rôle délicieux dans RUSHMORE de Wes Anderson, ou son très beau rôle dans le non moins étonnant DEMONLOVER d’Olivier Assayas qui, soit dit en passant, est un excellent film, très ambitieux, et dieu sait pourtant que je n'aime pas le réalisateur. Mais là, total respect et spécial dédicace. Nielsen Connie (qu'on ne confondra pas avec Brigitte Nielsen, dirait le Marquis) est donc une très sérieuse actrice, même si sa filmographie n'est pas complètement aussi éclatante que son talent. Mais ici, elle paye pour les autres. C’est simple : je ne l'ai pas reconnue, la pauvre. Maquillée et habillée comme un camion volé, outrageusement rendue vulgaire et incroyablement mal dirigée, elle est entre les mains de Ramis et de son Maître Scénario (véritable réalisateur, donc) une poupée fanée, improbable et pénible qui déséquilibre tout l'ensemble. Cette Femme Fatale est tellement caricaturale qu'on se demande vraiment si le projectionniste n'a pas mal monté le film en montant une bobine d'un autre métrage. Nielsen arrive comme un cheveu sur la soupe, et on n’y croit pas une seconde. C’est une expérience triste, car on sent que la pauvrette est engoncée complètement dans un corset ridiculement serré qui l'empêche de respirer et donc de parler. C'est Scénario qui semble la doubler en post-synchronisation, en imitant assez mal une voix de femme trouble. A l'arrivée, ce personnage est aussi trouble qu'un mec encagoulé qui arrive dans une banque avec sa kalachnikov en essayant de se faire passer pour un client normal ("vous auriez un timbre ?"). Comme Nielsen est le personnage clé du film, le suspense est tué dans l'œuf, et en cinq minutes, à mon sens, tout est réglé.
Deuxième impact, mais en fait, on en a déjà parlé : le rythme. Complètement monocorde, la chose ! Ça lisse, ça glisse, aux pays sans merveille (ah bah oui, c'est le week-end, je vous gâte !), bien plus qu'un Derrick par exemple, mais au final, le résultat n'est-il pas le même ? Ben oui. Non pas que le film soit mal fichu et ait une forme d'étron. Non. C’est juste monocorde, comme un concours de curling. Pas d'éclaboussure, pas de vague.
 
Mais qu'est-ce qui a pris à Ramis de nous faire ça ? Ben, c'est logique en fait. Il n'y a pas de mise en scène. C’est complètement anonyme, tout ça pour faire passer sa Majesté Scénario. Tout repose sur lui. Or, malheureusement, la chose n'a rien d'extraordinaire, et l'absence de rythme révèle cruellement la banalité de l'histoire à retournements (factices donc, voir paragraphe précédent), et les emprunts divers, notamment aux Coen. Le film se passe, on se demande quand il va commencer. On pense à la liste des courses qu'on a oubliée sur la table de la cuisine, ai-je fermé le gaz et donné à manger à Minou, etc. Pas de vagues, pas de heurts, vos paupières sont lourdes, vous êtes décontractés, tout va bien se passer. Bah, il y a un ou deux passages gore et grand-guignol (les Coen encore) mais de toute façon, on est déjà sous anesthésie...
 
FAUX AMIS ne fait sans doute pas mal aux yeux, mais est-ce suffisant ? FAUX AMIS ne donne absolument pas envie de se fâcher. Les acteurs de FAUX AMIS (sauf Oliver Platt, qui essaie de mettre un peu de vie là dedans) qu'on se fait une petite joie de revoir pour pouvoir discuter de nouveau avec eux, ne sont pas venus et ont laissé un message sur le répondeur, ce qui est un peu difficile pour entamer la conversation. Mais on ne leur en veut pas. On se dit juste que, zut de zut, pour 5 ou 8 euros, c'est quand même bien cher payé du téléfilm. Là oui, d'accord, c'était parfait pour une sortie directe en vidéo, histoire de louer un truc pépère un samedi soir où il n'y aurait rien d'autre à faire.
 
Tiens j'ai déjà oublié... de quoi on parlait au fait ?
 
Tranquillement Vôtre,
 
Dr Devo.
 
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Publié dans Corpus Filmi

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B
Vraiment impressionnant !<br /> C'est du beau boulot, Dr Devo et co ! J'étais déjà venu faire un petit tour consulter les critiques et reparti content.<br /> Félicitations, et à bientôt au détour de la toile,<br /> Blouchman, des extrêmes satyres.
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L
Je ne serais pas aussi dur que tu l'es. C'est immensément convenu, certes, mais très plaisant. Il faut dire que j'affectionne la photo bleutée à souhait, très froide qu'ils ont "choisi".<br /> J'ai apprécié, également, l'unité temporelle, il y a un moment où l'on ne sait plus trop quand l'on est, si plusieurs jours ont passé ou non, on se "glisse" dans la nuit de Noël avec eux et on la passe ensemble. J'avais envie de me glisser dans un film très simple hier après midi, pas un truc compliqué, j'avais pas lu ta critique exprès, je dois dire que cela l'a fait, maintenant dans un mois c'est aux oubliettes évidemment. <br /> C'est du cinéma sans fautes (grammaticales) ni charmes (humains).
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D
Vous avez de la chance. Wait and see. Dr D
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M
D'ailleurs, l'épisode de Tobe Hopper est très décevant, à mon humble avis (j'ai vu pour l'instant les 4 premiers de la série, soit en plus le Don Coscarelli, le Stuart Gordon et le Dario Argento, tous trois plutôt pas mal, mais pas exceptionnels...J'attends avec impatience le Joe Dante et le Carpenter bien sûr)
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I
Pour "Master of Horror" j'ai lu je ne sais plus où que canal+ envisageait la diffusion. Sinon au Festival du film fantastique Gerardmer, trois épisodes (ceux de John Carpenter, Joe Dante et Tobe Hooper) ont été diffusé, d'ailleurs j'ai loupé ça de peu...
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