BRICK, de Rian Johnson (USA-2005) : Pain in the Haas !

Publié le par Dr Devo

(Photo : "Don't Be The Little Guy in the Club" par Dr Devo)




Chers Focaliens,

Il y a cette semaine en salles un poil plus d'agitation. Ça n'est pas grand chose, mais quand même ; on va faire avec, en attendant l'avalanche de petites sorties anticipées qui va ruisseler sur moi la semaine prochaine (suspense). Ça commence moyennement avec le froid (chic), mais long (harrrgh) et sans rythme MIAMI VICE, à propos duquel on s'aperçoit que les gens, tout comme moi, ont du mal à dire du mal de Mann. Ce qui me fait rappeler la belle bourde de l'article d'hier consacré au film : Mann est carrément le co-créateur de la série. Le journal Libération, qui s'évertue dans son article à nous convaincre, pour noter bien que si MIAMI VICE est moins bon, c'est en fait parce qu'il est meilleur (ils font ça de temps en temps, et c'est toujours un grand moment), rappelle que la série originale était drôlement noire, ce qui contredit complètement ce que je vous disais hier. J'ai au contraire un souvenir plutôt de kitsch et d'artificiel. S'il y a des courageux dans la salle, ils iront vérifier et nous le diront. Si on ne sait pas, on n'en fera pas un drame non plus.

Gros "A" hier, et hop, à fond Sundance (encore !) le lendemain. Sundance, le festival exportateur de machins indépendants dans le monde. Et bien, c'est fou, le nombre de films issus de Sundance qu'on voit ! Bientôt, ils auront le monopole des films dits "indépendants" américains distribués en France. Bref, après ECHO PARK L.A. (vu, mais je ne vous en ai pas parlé ; ce n'est pas grand chose), après WOLF CREEK, voici donc BRICK, qui gagna cette année ou l'année dernière le Prix Spécial du Jury ! Bon, on ne va pas mouiller notre culotte pour autant, et on va au contraire garder son calme. On s'apercevra après la projection que le film est réalisé par le monteur de MAY de Lucky McKee, beau film, même si je n'avais pas complètement adhéré au deuxième de McKee, le fameux SICK GIRL dont on a déjà parlé. Bah... Le bruit de couloir (impossible de voir un film complètement vierge, ou disons très difficile, surtout quand on bosse dans le bizness) disait qu'il y avait du film de college dedans, alors tu parles si on va va, mon frère, prends ton Yop et ton ticket !

Joseph Gordon-Levitt (qu'on appellera Joseph pour des raisons de commodités, et qu'on avait déjà vu, avec grand plaisir, dans MYSTERIOUS SKIN de Gregg Araki) n'a pas énormément de chance. Son ex-copine (Emilie De Ravin) l'appelle curieusement trois mois après leur séparation : elle a peur, elle panique, elle a besoin d'aide, elle s'inquiète des dégâts causés par la "Brique"... Voilà qui est bien étrange... Joseph, qui semble avoir tourné la page, va quand même chercher à retrouver la trace d’Emilie, qu'il n'a pas revue depuis la rupture, et qui en a profité pour "changer de bande". Joseph découvre alors les nouvelles fréquentations de son ex-girlfriend : un portrait de groupe assez hétéroclite qui prend racine dans une famille huppée de la ville, celle de l'étrange Nora Zehetner, belle poupée mais bien mystérieuse... Deux jours après le début de l'enquête, Joseph retrouve le corps sans vie d’Emilie dans un égout. Il décide de cacher le corps. Un jeu de dupes et de dissimulation commence, où il est bien difficile de recoller les morceaux pour savoir ce qui s'est passé, et de comprendre ce qu'est cette fameuse "Brique".

Et bien, les amis, ça commence plutôt pas bien, si j’ose dire (le style est un peu désinvolte, ce matin), avec une narration qui, comme le veut l’expression focalienne consacrée, "annonce la couleur d’entrée de jeu", et les règles justement semblent immédiatement séduisantes. BRICK, pour le meilleur et pour le pire, se posera volontairement dans le mode «branchouille» si j’ose dire, avec des cadres un peu originaux et surtout stylisés, et une façon de faire avancer la narration qui a son charme dans cette introduction. On apprend deux choses. D’abord, le récit prendra une forme éclatée qui privilégie les petites scènes, pas forcément décisives d’ailleurs, et des morceaux d’intrigue détachés de l’histoire globale. On ne sait pas trop d’où ça vient, ni où ça part, et on n’a pas tous les éléments en mains, très loin de là même, les personnages, pourtant eux-mêmes noyés dans les complications, sachant énormément plus de choses que nous, ce qui renforce les énigmes tordues, le film n’étant que chausse-trappes et faux-semblants. Le tout donne un ton décalé, très souvent absurde, où la logique des sentiments et des événements n’est pas forcément réaliste et est guidée par un détachement romanesque teinté d’humour à froid et de tristesse (du moins, je le suppose pour les raisons qu’on va découvrir plus bas).
Deuxième bonne surprise, la narration. Ça commence par une scène énigmatique et même maniériste (le mégot), s’achevant sur le corps sans vie d’Emilie, la tête dans le ruisseau (littéralement). On comprend peu, tout nous échappe, mais c’est attirant. Puis, ensuite, flash-back, ou plutôt retour deux jours en arrière, et le film commence une deuxième fois ! Deux débuts pour le prix d’un, en somme. Une fois le deuxième départ lancé, on retrouve tout de même le ton absurde dont je parlais, et assez vite, il est évident que l’absurde ne sera pas l’unique tonalité, mais aussi une sorte de cynisme assez noir, teinté de hard-boiled, cher à la littérature policière. Film de college, thriller, absurde, cynisme, tenants et aboutissants bien cachés pour le spectateur et aussi pour les personnages… On pense évidemment, bien que le ton soit très différent, à TWIN PEAKS, la série (pas le film). Toute proportion gardée, bien sûr. Une espèce de (petit) cousin éloigné.

Voir un peu de cadre, et surtout un film qui n’utilise pas que des gros plans ou des plans rapprochés, voilà qui vous rafraîchit son homme, voilà qui fait du bien, car, comme le veut le private joke que le Marquis et moi utilisons souvent, on se demandait si les objectifs grand angle ou large n’avaient pas été perdus ! Comme je le disais plus haut, il y a un peu de découpage, et surtout des plans plus aérés que la moyenne. On note aussi, et c’est vraiment très bien, que le réalisateur n’hésite pas à jouer sur la répétition des plans (le champ/contrechamp sur le terrain de football, qui en plus sera repris une troisième fois avec un personnage différent !). Miam !
Pourtant, quelque chose ne va pas. Ce film a l’air tout à fait sympathique, mais quelque chose ne décolle pas. Ça frotte là où ça ne devrait pas, sans qu’on mette précisément le doigt dessus. Et puis arrive la première scène entre Joseph et son copain Brain (son éminence grise dans l’enquête). Et là, tout s’éclaire. Le premier problème de BRICK, ce sont d'abord les acteurs ! Joseph Gordon-Levitt (avis aux lectrices : belle créature !) est un excellent acteur, comme l’avait prouvé MYSTERIOUS SKIN. Ici, c’est déjà moins évident. Joseph est déjà plus calme, plus en retrait, et disons le tout net, son jeu est moins riche.  Rien d’infamant, mais ça ne décolle pas. Plus grave, les seconds rôles sont carrément plus faibles. Si quelques-uns surnagent (le petit dealer minable Noah Segan, curieusement, alors qu’il a un rôle assez tartignole, passe plutôt bien et me semble être complètement au diapason du film), les autres rament carrément, malgré leur apparente assurance. Brain en plein glass acting (la seconde fois cette année, après TRUMAN CAPOTE), l’actrice asiatique qui joue la pétasse méchante et dangereuse (sur laquelle le réalisateur va placer beaucoup d’espoirs pour mettre en place l’absurdité revendiquée de son film), Emilie De Ravin pas bonne du tout, Nora Zehetner complètement uniforme, etc. Curieusement, on est dans le monolithique et le vacillant. Et surtout, on est très loin des modèles que prend Johnson (et qu’il ne cache pas, d’ailleurs), c'est-à-dire une interprétation qui serait plutôt du côté de Gregg Araki, TWIN PEAKS ou encore DONNIE DARKO. On en est très loin. Si les personnages intéressent ça et là par intermittence, c’est parce que l’histoire est pleine de trous (chic !) et qu'on a envie de savoir.
Par contre, complètement froid et distant, sans aucune intention de jeu particulière et ostentatoire, Lukas Haas (très bon acteur : précipitez vous sur BREAKFAST OF CHAMPIONS d’Alan Rudolph) est vraiment très bon. On sent l’expérience, sans aucun doute. Et pourtant, lui aussi est en dessous de ses moyens…

Deuxième problème. Bah, la narration, boudiu ! Et la mise en scène, aussi. Johnson essaie de travailler le montage, au moins en ce qui concerne le rythme. Il construit beaucoup pour un résultat quelquefois assez séduisant (l’introduction). Pour le reste, c’est finalement assez calme. Les ellipses et les temps morts sont guidés par le scénario. Disons qu’il y a un effort et quelques idées et principes qui, s’il ne font pas décoller in situ, sont, sur le papier, rigolos, comme par exemple la multiplication des plans noirs (pas assez nombreux et donc un peu frileux à mon goût). Sur une ou deux scènes, on se demande même ce qu’il essaie de faire. La scène dans la chambre chez Nora Zehetner (pendant la fête) où Johnson nous construit son plan de demi-ensemble qui montre toute la pièce, le répète et finalement… n’en fait rien, c’est curieux. Ça et là, on note aussi des choses de très mauvais goût, mais complètement à la mode comme le "dernier cri" des films "iconoclastes" (mouais...) : couper un plan pour coller derrière exactement le même, dans le même axe, mais à une échelle différente ! C’est marrant, je ne vois pas trop pourquoi ça plaît, cette espèce d’anti-jumpcut (il n’y a pas de mouvement et on change d'échelle), et en général, ensuite, les réalisateurs essaient de danser sur la vaseline, comme disait le poète, et de rattraper les wagons et le découpage du reste de la scène avec difficulté. Curieux. On avait déjà observé le phénomène cette semaine dans WOLF CREEK d’ailleurs.
J’en étais où… Oui, le montage, où ça bosse plus que la moyenne, n’est pas franchement abouti ou significatif, avec quelques maladresses ça et là, mais au moins, ça bosse. Par les temps qui courent...

Deux autres facteurs viennent troubler la fête. D’abord, la photographie (signée Steve Yedlin, qui avait fait celle de MAY également). Bon, c’est un peu léchouillé. Johnson privilégie les ambiances d’après-midi ensoleillé, voire les moments de changement de lumière justement. C’est assez évident. Pourtant, la photo est très froide, étrangement un peu fadasse, bien loin par exemple de belles ambiances naturelles à la Hartley, ou celles, artificielles, à la Araki. De deux choses l’une. Où la photo n’est pas très belle, ou, ce qui est très probable au vu de la froideur mollassonne et de certaines teintes observées durant la projection, le tirage de la copie que j’ai vue est vraiment minable (ce qui arrive fréquemment, et de plus en plus souvent : de ce point de vue, mieux vaut voir les films sur les Champs-Élysées à Paris ou au Pathugmont des Halles, et surtout, surtout, évitez la Province… Malheureusement, ce n’est pas mon cas, je suis en grosse métropole mais les copies sont très souvent infectes !). Sur ce point précis,  je vais envoyer Coltar, le chien sanglant de la révolution (ici), et mascotte de ce site, en salles, et il nous dira ce qu’il en pense.

Et puis, le problème le plus gros, et assez largement : la narration, et pas forcément le scénario d’ailleurs ! Paradoxe, approche-toi que tout le monde te voie bien ! Ben oui, quelle déception ! On nous promet dans l’introduction un récit éclaté bougrement elliptique. On s’en lèche les babines à l’avance. Et puis, une fois qu’elle est passée, on tombe dans le bon gros linéaire des familles ! Bien sûr, Rian Johnson cache beaucoup d’indices et de pistes. Il se garde bien de nous donner toutes les informations, et comme je le disais, les personnages qui sont loin de tout savoir et tout maîtriser en savent pourtant plus que nous. Le principe affiché du film, très proche en cela du roman noir, est de nous faire miroiter des énigmes et des zones d’ombre qui, une fois révélées, cacheront des zones encore plus sombres qui elles-mêmes révéleront des points obscurs ! Ce en quoi on est carrément dans le film noir, donc. Mais finalement, le scénario, bien qu’étrange et plein de trous mystérieux, est tout de même d’une linéarité exemplaire. Rien de gratuit, rien d’absurde intrinsèquement, et rien d’abstrait. La chose est bougrement complexe, mais sans aucun mystère. Fatalement, on finit assez vite par assister au déroulement du tapis sur un rythme prévisible. Le fleuve est bien plus tranquille et prévisible que ce à quoi on pouvait s’attendre. Le film fait son bonhomme de chemin, et on observe de loin. Bien sûr, les petites réserves que j’émettais ça et là (acteurs, par exemple) n’aident pas à l’implication, et contribuent à rendre le film moins sensuel que prévu.
C’est assez dommage, car le réalisateur, ça et là, quand il apparaît brièvement au détour d’un rouage de la machine, semblait effectivement assez malicieux (ça y est ! j’ai trouvé le mot !). On sent chez lui la volonté de faire un grand film noir dans un milieu banal et avec des moyens modestes (une des plus belles idées du film : la lampe de chevet "luxueuse" achetée pour 1 euros et 50 centimes à la trocante du coin, et que Lukas Haas, dandy de banlieue, installe dans son van !). La narration et le scénario, eux, poussent le film dans une direction opposée : faire un film complexe, parfait, impressionnant, classe, imparable. Effet pervers de la chose, le film paraît être un gros ensemble dominé par le Verbeux ! Que de dialogues sans fin et sans gourmandise !

Dommage. Les petites touches de faisan ça et là rendaient la chose plutôt rigolote, et à mon avis, n’auraient pas empêché l’angoisse, ou n’auraient pas détruit le mystère du film qui, du coup, en contient peu ou pas. Une pièce du décor résume bien l’ambiguïté douloureuse du film, et c’est bien sûr la cave de Lukas Haas, à la fois complètement cheap, mais lorgnant ostensiblement vers Lynch, de manière trop ouverte (avec un antipathique et racoleur son de bourdonnement électrique que des millions de réalisateurs piquent dès qu’ils veulent instaurer de force le fantastique dans leur film ; LEMMING par exemple !). D’un côté, la débrouille, et de l’autre, l’ostentation, un peu arriviste quand même. Et globalement, c’est la prévisibilité et la maladresse qui l’emportent, et qui nous empêchent de voyager avec le film.

Alors oui, on peut le dire, la structure du film est son gros point faible. BRICK montre bien un paradoxe : la narration n’est pas le ton. Le film est extrêmement complexe, jusqu’à plus soif (une espèce de clone de REVOLVER en quelque sorte, bien que les deux films ne se ressemblent pas ; ce sont des cousins très éloignés !), mais d’une limpidité et d’une univocité complètes. L’ensemble paraît bavard, chose gênante avec ces acteurs-là, et assez peu lisible ou digeste. Il faut toujours mieux voir ce BRICK que WOLF CREEK, plus ouvertement sûr de lui et beaucoup plus laid, car BRICK, si ses dents frottent un peu le parquet, a pris un risque. Sans l’assumer totalement. Celui de l'exagération. Le film est un peu calme, le jeu des acteurs un peu attendu. Avec plus de contrastes, un poil d’hystérie arakienne ou zulawskienne, le film aurait pu s’affranchir de son scénario, et surtout développer les quelques (peu nombreuses, mais présentes) graines de malice qu’il contient. Ça manque de folie, notamment esthétique. Quand on est jeune, on semble avoir du mal à casser le moule ! C’est le comble. En voilà, un paradoxe bien étrange ! Messieurs les jeunes réalisateurs, soyez punks ! Vous vous sentirez mieux !

[L’idée que le petit ami noir footballeur répète toujours la même tartine de dialogues, dont on ne sait pas d’ailleurs si c’est un dialogue réel ou celui d’une pièce de théâtre, est une superbe idée, malheureusement répétée une seule fois. Mais ça, c’était très bien vu ! Bravo !]

Bien qu’il soit différent et fait avec plus de moyens, je ne saurais trop conseiller, pour ceux que BRICK aurait titillé, d’aller voir GO, très beau film sorti dans l’anonymat le plus complet il y a trois ou quatre ans, avec Sarah Polley (et William Fichtner !). Le film avait été descendu par la critique, mais il n’empêche, il était tout à fait réussi, précisément sur les points qui frottent dans BRICK. Le DVD est vendu pour une bouchée de pain en plus, qu’on se le dise…

Habituellement Vôtre,

Dr Devo.


Retrouvez d’autres articles sur d’autres films en accédant à l’Index des Films Abordés : cliquez ici.

Publié dans Mon Général

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Désolé la question était volontairement provocatrice et je voulais m'assurer que vous n'étiez pas un de ces sombres imposteurs qui, tels d'infâmes pilleurs de tombe, se sentent obligés de se choisir un pseudo d'"élite" pour se donner une caution intellectuelle dans le monde virtuel... Vous avouerez tout de même qu'avoir Bernard Rapp et Yves Mourousi échangeant sur le même lieu de discussion en 2006  est une curiosité qui n'est pas dénuée de saveur ^^ Sinon rassurez-vous, au risque de décevoir vos idées préconçues quant à mes intentions premières, lorsque l'on évoque chez moi le nom de Bernard Rapp, il me vient d'abord à l'esprit le cinéaste, l'écrivain, le reporter avant même le journaliste de télévision. Soit, désormais j'y ajouterai volontiers la palette du forumeur passionné ayant eu la malchance de se nommer exactement comme... l'autre (je vous taquine, hein). Au plaisir de vous lire et de vous connaître davantage sur ce site fort intéressant que j'ai découvert il y a peu. PS. Mais euh, sinon... Mourousi c'était bien le vrai, non ?
Répondre
B
Pourquoi pensez-vous qu'il s'agit d'un pseudo ? N'avez-vous jamais croisé d'homonyme ? Pourquoi associez-vous "le vrai" avec "celui qui passe à la tévé" ?
Répondre
J
Juste une question d'un internaute de passage au dernier interlocuteur :Pourquoi avoir choisi Bernard RAPP comme pseudo, et surtout pourquoi continuer à se faire appeler ainsi, alors que l'unique, le vrai, n'est plus ?
Répondre
B
Oui mais moi il me bouleverse ce film : La Troisième Génération c'est un mêâûnument, gigantesque !
Répondre
Y
Je reviendrais avec vous du royaume des morts, et nous bouterons ensemble l'AFP hors de sa terre de mensonges vrais.Assiette anglaise, pastis et petites pépé, y a qu'ça de vrai, aurait dit Lemmy Caution.En (re)passant, je vous conseille "La troisième génération" de Fassbinder avec donc Eddie Constantine. Un bon film en ces temps de chute libre.....
Répondre