SCREAM 4 de Wes Craven (USA-2011): KILL ME, I'M UNE FRANGE !

Publié le par Dr Devo

 

my soul devo2 

 [Photo: "It Was No Miracle" d'aprés une photo du film MY SOUL TO TAKE de Wes Craven.]

 

Ce lundi soir, au BIFF, le festival du film fantastique de Bruxelles, sera projeté le nouveau film de Carpenter THE WARD qui, comme vous le savez, ne sortira pas en salle. On vous rabat les oreilles avec ça depuis quelques semaines. Il y a quelques jours, lors du dernier BON CHIC MAUVAIS GENRE, je faisais cette même réflexion. Ce à quoi un jeune habitué, fort sympathique au demeurant répondit : "Bah, il sort en direct-to-dvd quand même". Ite missa est. Alea jacta est. Tu quoque mi filii. Fluctuat nec mergitur.  CQFD, voire sin qua non. 

[Rajoute ici des dictons absurdes latinoïdes de ton choix.]

 

(Trop 2.0, le site, lol mdr;-) )

 

 

Neve Campbell, merde, Neve Campbell. Neve Campbell revient. Chez nous. Chez nous, aux USA, Neve Campbell revient en ville, la vache. Elle ressemble désormais à une femme de notre âge : robe pastel, tendance américano-carré, le revival eighties je suppose, donc up-to-date trop la classe (hum, hum!) mais ne convient pas à la soirée des Oscars que, de toutes façons, elle n'aura jamais la Campbell, donc elle a bien raison. Elle revient, dis-je, et ce n’est pas tel King-King-Kong-Kong. Non pas qu’elle fût fâchée ni rien, même si elle avait des raisons de l'être. Non, Niiiiviii, elle est juste fatiguée, un peu lourde, un peu usée mais puissante. [Lire cette dernière phrase en écoutant du stoner, style BORIS...] Elle revient, parce que business oblige quoi, faut bien vivre. En même temps, me dis-je, on peut pas dire qu’elle avait abusé de sa notoriété, Neve. Elle revient bosser, merde.

 

Tiens, ça me fait penser à qui mieux-mieux. J’ai une excellente amie, d’enfance pourrait-on dire, dont les parents passaient toutes les vacances d’été, sur la côte bretonne, à quelques kilomètres de la demeure familiale -bonjour l’exotisme- dans un camping, au bord de la mer donc. Il se trouve que, chaque année, cette ami avait les mêmes voisins de tentes: des hollandais. Et ces hollandais avaient une fille qui était du même âge que mon amie. Et tenez vous bien, cette fillette, puis jeune fille ensuite, s’appelait FAMKE, wait for it, JANSEN, comme la very good actrice, et célèbre bombe nucléaire de beauté bien connue. En Hollande, Jansen c’est un peu comme Martin ou Dupont en France . Mais c’est trop tard, le doute est plus que permis. Fin de l’anecdote.

 

Neve Campbell arrive en ville, et c’est moyen, voire carrément bof bof... Les temps, ô, c’est qu’ils ont changé. David Arquette a grossi, mais c’est le shérif de la ville désormais, et il est toujours marié à Courtney Cox, en mode vaguement ménagère, frustrée de merdre, mais, on le verra, tout ça, c’est de la poudre odieuse, du cosmetoc. 

Un indice s’affiche d’ailleurs sur votre écran : elle porte d’immonde robes à la mode, pour veille, en plein dans le carré vintage, plus (+) l’agressivité colorimétrique qui va avec. 

La ville a changé. Les anciens bambins sont devenus des teens. Twitter, Facebook, The Pirate Bay, Youporn, Meetic, Amazon, Bittorent, usb 2.0, Ipad, Ipod, Iphone, Steve Jobs, merdre, Steve Jobs, Priceminister, Ebay, Google, Over-blog, Ipod nano, écran lcd de 127 cm (je l’ai d’ailleurs), googlemap, Googleads, Googleearth, Mappy, hulot2012.com, matierefocale.com, fragranceliechtenstein.over-blog.com, RCV sur internet, plus (+) de Youporn, plus (Steve Jobs) de Steve Jobs (+), canardpc.com, plus (+) de Steve Jobs, rétro Kubrick à la Cinémathèque, coffret intégral Kubrick (même pas bloue-raie) sur fnac.com, pub  rétro Kubrick au cinéma Pathugmont (sponsors : cinémathéque.fr + warner.com).

 

 

Bocuse Bernau. Bocuse Bernau, Bernau Bocuse. (in ANEMONENGURT, opus BOCUSE BERNAU).

 

Neve Campbell est de retour. Les teens ont changé. Alors, c’est du franc. Eux, ils sont habillés complétement normalement, comme des teens (friqués) de la rue. On sait désormais qu’on est dans le documentaire. C’est ni bien ni mal. C’est comme ça. Le film dans le film, dans le film, le film dans le film dans le film, le film. Ouf.

Of course, comme de bien entendu, reçu, Rodger, reçu cinq sur cinq (5/5), copie, copie, copie. 

Les meurtres reprennent. Des victimes. Jeunes, bien sûr. On apprend que Neve Cambel, oui, je dis bien, Neve Campbell a une petite cousine éloignée, cligne-cligne, coude-coude, seewhatimean ?, seewhatimean ?, copie, copie, coude-coude, lesbiennne lesbienne, critique de film, salope salope, facebook, twitter, googlemeschiottes, NeveCampbellAPoil.com, googleads, blogranking, matierefocale.com, bocuse-bernau, salope de merdre, salope !

 

Gilles.

 

Neve Campbell est de retour. Les teens ont changé. Moi aussi. Le type du direct-to-dvd, lui, non, n’a pas changé, il est bien trop jeune encore. Il est là.  Facebook, Twitter, Anémone, Bourvil, Michel Blanc, Anémone Gourde.

 

 

Neve Campbell est de retour. Les teens ont changé. Le reigne du film dans le film, les marathons SAW de 1 à 7, la cinéphilie expansée aussi, c’est logique. Plus (+) de connaissances, plus d’accés aux films, à l’information, plus de signal, plus de partage de ces mêmes connaissances. Le rat de cinémathèque (Kubrick, coude-coude, Kubrick, salope, lesbienne, salope) race très dangereuse se transformera, ou alors, il se fondera dans l’encyclopédisme, jusqu’ici réservé aux cycles universitaires ou aux écoles préparatoires. Tout partagé par tous. Le support change, se dédouble même (dividi contre bloue-raie, par exemple). Mais tout peut exister, au moins potentiellement. Tout peut arriver. Tout peut se propager, et, très important, se partager. Ce n’est pas rien.

 

[Quelque par, dans son salon, chez lui, à la dévéthéque nationnale, le Marquis (co-owner de la trademark matierefocale.com), lit cet article, et je le vois très bien, hic et nunc (from King/Straub), son salon, je sens le cuir sur lequel il est assis. On ne pouvait, à l’époque, ne revoir un film que deux ans aprés.]

 

 

 

Neve Campbell est de retour. Les teens ont changé. Le film dans le film dans le film, très bien annoncé comme je le disais plus haut. Nouvelle cinéphilie. 

Ça n’a aucune importance, dit-il, dans Hollywood déserte.

 

Neve Campbell revient. Elle est de retour. Les teens ont changé. Neve Campbell a une petite cousine. Les meurtres reprennent.

 

[ Gilles 2.]

 

Ceci étant résumé, rentre ici, Wes Craven, avec ton cortége de fantôme. Tu es ici chez toi. Tu viens quand tu veux. Sous tes applaudissements ! On léve les petites plaquettes. 10! 10! 10!

 

[Evidement sous les applaudissements. J’y reviens plus bas...]

 

Facebook, twitter, bocuuuuuuse bernow, franciscabrel.com, googleads, salopes ! Lesbiennes ! Distributrices !

 

[In Télérama : Un fascinant exercice d'auto-analyse basé sur un jeu de poupées russes directement inspiré des trames de SCREAM et SCREAM 2, dont ce quatrième opus se veut le pendant adulte. ]

 

 

Neve Cambpell revient. Les teens ont changé. Les meurtres reprennent. Entre ici Wes Craven.

 

Gilles De La Tourettte.

 

[Nous y sommes.]

 

 

 

Un ange passe.

 

Les teens, parlons-en des teens.  Gros seins + Q.Is ensteiniens. + accés aux données + argent + accès aux supports.

Le premier indice, ou le deuxième si on considère le fait que Neve Campbell ait une cousine en soit un, d’indice, vient très vite après la comédie agréable du générique, qui sonne longtemps et bizarre, faisant ressentir la poids certain, quand même, des années (Heather Graham, sublime...). Le méta-langage, le film dans le film dans le film, le cahier des charges, je dis ouais, ouais, puis so what. D’entrée, on massacrera cela dans un rire. Et curieusement, là, après un peu plus d’une bobine (et l’effrayant, le sublime premier plan d’exposition de la ville où tout sonne faux, où rien ne se passe, où Craven à la sagesse de ne faire passer aucun message ni aucune ironie, ce premier plan vide que je remplis d’effroi, seulement illustré -un troisième indice s’affiche- par une musique hurlante et anonyme qui justifie le plan dans sa durée et son mouvement de cam’ stérile, depuis Spielberg/Lucas/Coppola d’ailleurs), là... 

Craven, dis-je, fait ensuite un geste superbe et important : il rhabille Neve Campbell ET Courtney Cox. Jean, blouson en cuir, t-shirt pour elles. Le film commence.

 

 

Pendant 50 minutes encore (temps ressenti), Craven s’occupe de Campbell, Arquette, et Cox, relègue le bunch of teens, trop hipster "bunch of teens" lol lolptdr, trop kanackyballs le métasite lesbiiiieennne,  au second plan et peut faire son film. Le seul salut et le seul étranger dans le jeu de quilles sera la fliquette (très bonne actrice, et très joli rôle) qui aura le droit à une scéne très maniérée et belle, prés de l’escalier, HALLOWEEN Marquis Sa Mére la Pute Salope Distributeur Salope,  et dans la pénombre. L’imbécile (que je suis parfois) regarde le doigt, mais cette mise en scène précautionneuse et ampoulée (et belle!), n’est pas là pour la stigmatiser une coupable éventuelle (ça serait trop tôt, trop simple, trop comme un passage obligé) mais pour la démarquer des autres nouveaux personnages (dont les teens). En quelque sorte, comme chez K. DICK (dont j’apprends avec horreur que le très fatigué Michel Gondry va adapter le UBIK ! Misère!), elle était déjà là, cette fliquette en 1996. Comme quoi la jeunesse (mais elle n’est plus tout à fait teen) n’est pas complétement stupide ou horrible, beau geste anti-cynique de Craven et quatrième indice.

 

 

Et puis, il y a le son... Et puis il y a la poignée à ne tirer qu'en cas d'urgence...

Faire plus (+), plus loin, envoyez les salopes de distributrices de leurs mères dans leurs 22 mètres (merdres?) parce qu'ils trouvent trop coollol ptdr 2.0 kick-ass salope lesbienne JENNFIER'S BODY ou Rob Zombie, faire plus, donc par le son. Puisque personne n'y comprend rien à la mise en scène, parce que la kikoo attitude impose la multiplication des parpaings dans la bande-son, je vais te l'atomiser la bande. Salope Ta Mére dit 10, je dis 100 fois plus (+). Elle se gratte les cheveux la petite cousine, et BLAN ! (trop post-post-cool le site!)  je te balance un gratte-gratte en 9.1 dans ta face. Il va aux chiottes, et j'atomise ton frontal par un ziiiiip d'apocalyspe. Et quand ta Merdre Salope Lesbienne de Mère sera endormie en gros plan, je te foutrais encore du son...

 

Au four Salope Ta mère 20 minutes et tout le monde est cuit. C'est plus de l'acouphène traumatique, c'est le découpage de tes trois oreilles, sale Van Gogue de salope ta mère de madeux de merdre. Moi itou, remarque. Cool du top de la loolitude cachée comme une pudeur virginale, un soir d'hiver, au fond d'une couette, presque pour le jeu-de-mot, là, Craven en utilisant le jeu imposé puis déformé de la hipstérisation post-lui-même et geekisante (ça y est je l'ai dit!), reprend son espace, et on entend plus personne crier, et pour cause: SCREAM FOR est devenu un film complétement muet. Tu la sens la crème au goût de Mont-Blanc, Salope Pathugmont Ta Race Salope?

 

Ca, c'est la première lame. Si Peter Jackson ou Sam Raimi avaient réussi ça, ils se seraient arrêter là sans doute... L'histoire ne le dit pas, et c'est bien ça le pire!

Cracra, là, il sort la deuxième lame: tirage de la poigne d'arrêt d'urgence. Refusant d'avancer, malgré le public de jeunes donzelles de moins de 22 ans qui lui crient de fourrer sa grosse queue velue et luisante dans leur petits vagins bistourisés comme un squelette de Terminator, magnifiquement le Cracra, il refuse. Le premier son depuis longtemps: "Non". Les teens disparaissent et enfin, rhabillés en cuir, la Neve reprend les choses en main. Pendant presque une heure, les teens sont out! Sublime! Le film redevient sonore quelques temps, le coup de ciseau dans les deux bandes se fait plus précis: old shool, tendu, violent, énergique. 

 

Restons là un instant: c'est le contraire des premières scènes de teens d'avant le tirage de la poignée, où le tueur ne tuait jamais devant nous au final, où il n'y avait pas de progression. Quand le plan arrivait sur la victime, le tueur était déjà dans le plan et le couteau déjà planté. Là c'est une autre histoire: ca court, ca coupe, ça spatialise, ca débraye, ça reprend, ça pulse. Fini l'amusement crytpo girly-gory pour vagins hurlants et petits éjaculateurs précoces qui jouissent en disant "bite !", fini la top-sexiness atitude d'un cinéma de genre qui ne sait plus vendre que des mannequins en Tanga. Avec Neve et Courtney, c'est autre chose: le meurtre est long, désespéré, drôle parfois mais jamais fun, et osons le mot, il pue le mythe dans sa façon de transcender Sa Mère La Pute de connivence cynico-gory-teenageuse. D'ailleurs, dans le film, le cinéma n'existe pas: c'est vidéo-proj' au mieux, et dividis partout. Souvenez-vous sur ce que je disais du Marquis au-dessus. Plus effrayant encore, le Film De Cinéma est devenu une réunion de groupe, une célébration collective comme la partouze gonzo ou la Fête de la Musique. Dividis sur une étagère, visionnage sur écran géant, le film comme on boit des canettes sur un parking (en moins sympa!!) ou comme on danse la Macarena. LE CINEMA COMME UN EVENEMENT SUR FACEBOOK.

 

Cracra bloque son film et fait le contraire, réintroduit un ordre aristocratique là-dedans et bosse. Il bosse avec Neve et Courtney, et il donne ce que les gens (les djeun's donc) veulent: il les tue.

 

 

Le film redevient muet et, hop, Cracra reprend son exploration de la réalité  contemporaine. C'est du documentaire. Et là, les mots me manquent... Dans l'introduction, il avait dézingué toutes les actrices des séries geeks en trois secondes ce qui annonçait déjà bien la violence de la charge. Dans la dernière section, la crasse et le communautarisme violent de la société jeune de sa mére la pute actuelle sont enfin mis en exergue. Teens s'assemblant selon le principe de fusion et de ressemblance (multiplier et faire pareil en moins bien, le principe du remake et l'instrumentalisation même dans le sentimental), teens ne sachant même pas faire un champ/contrechamp (très drôle, la webcam!) mais avalisant eux-même ce que peut (et doit) être le Cinéma et son Histoire (Pan dans la gueule de la théorie des Auteurs d'ailleurs!), logorrhée sans fin de leurs théories absurdes de puceaux pornoïsés par l'absence de culture et son remplacement par une demi-molle d'encyclopédisme de forum (le "méchant" final est clairement dépeint comme un forumeur!), mise en abîme personnages/actrices (le casting est parfait: elles rayent le parquet de leurs dents pointues, en toute inconscience; à l'exception magnifique de l'attachée de presse formidable, ironique et maitrisée), le tout sous une progression implacable, libératrice et cruelle lorsque le final se mêle de reconvoquer Argento et d'introduire Hanecke (voyeurisme avec la scène de la chaise devant le garage, et mutilations à suivre).

On ressort épuisé, épuisé par ces teenage girls qui aurait troqué l'uniforme SS (trop post-goldwin le site mdr kikkolol) contre le chandail Zara et qui n'arrête pas de jacasser, et de déverser (comme Télérama plus haut d'ailleurs, qui a réussi à comprendre l'exact opposé de ce que dit le film, double-kikooo-éjac-lol-dans Brigitte) des théories qui détruise le cinéma et le langage. Épuisante violence. Qui n'a qu'un antidote: la malice, la violence, la baston sur le parking.

 

Cracra réintroduit alors l'Ancien Testament dans la vie et le film, massacre toutes ces grosses connes,et comble de classe, dans un rire sublime en plus, comme un orgasme simultané beau et pêchu. On comprend alors aussi que le film sait guérir le cynisme mais pas le desepoir: il parlait non seulement de la communauté cinéphile et productrice (Hollywood-La-Productrice et les cinéphiles des forums de salopes de merdre de Steve Jobs lesbienne ta mère revues spécialisés et/ou les néo-cinéphiles, tout ça c'est les mêmes, c'est les habituels), mais aussi du cinéma lui-même. Ca fait beaucoup de morts sur le dance-floor.

 

Craven s'efface derrière son film, en sachant très bien que ceux qui l'encensent aujourd'hui l'assassineront la prochaine fois, quand le film ne sera pas une franchise, comme pour CURSED ou RED EYE.

 

 

Dr Devo.

 

 

EPILOGUE: j'apprends par hasard, sans que les madeux et les geeks et sans que les CACAS DU CINEMA YEYE et leurs sbires ne s'en plaignent que Craven a fait un film l'année dernière. Et devinez quoi? Il n'est pas sorti en salle en France. Ni même en dividi! CQFD et Mort Aux Vaches...

 

 

 

 

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Publié dans Corpus Filmi

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M
<br /> La série des Scream... Je m'étonne encore que certains soient tombés dans le panneau... Ca reste des films hyper pauvres (et encore je vais âtre sympa, j vais considérer que seuls le 1 et le 4<br /> existent) et dont les maigres ressources viennent essentiellement du scenario.<br /> <br /> <br /> La seule réussite qu'on puisse trouver dans Scream 4 est l'ironie, ironie parfois bien vue mais qui ne vaut pas plus qu'une brève de comptoir entre potes. En tout cas l'ironie dont sait faire<br /> preuve Craven dans le Sous Sol de la peur reste bien plus puissante (peut être parce que celà ne relève pas seulement du scenario) et la pulsion de violence est bien plus sensible dans la colline<br /> a des yeux.<br /> <br /> <br /> Un petit peu de spatialisation est en effet à l'oeuvre dans la dernière partie du film (pas l'hosto, avant) et les plans sur la civière sont réussis.<br /> <br /> <br /> Pas de quoi casser 3 pates à un canard mais assez pour me faire regretter d'engraisser le capital retraite d'un cinéaste qui est capable de faire des films parfois.<br />
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N
<br /> <br /> ...oui c'est à juste titre que les spécialistes le considère comme le film initiateur du genre slasher, et c'est peu dire qu'il contient à lui tout seul 40 ans de productions mercantiles à venir,<br /> surpassés qui plus est les doigts dans le nez par Bob Clark qui la même année avait déjà tombé son DEAD OF NIGHT. Une conduite d'intrigue imparable, une situation et des personnages denses, plein<br /> d'idées graphiques, une spatialisation sobre mais sublime (encore une fois) et un recul novateur quand à son sujet...Une véritable pépite.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Ha oui!! Tout à fait d'accord: BLACK CHRISTMAS est un  film tout à fait magnifique et important.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Encore un film remaké récemment d'ailleurs, misére...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dr D.<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> je recommande à tout le monde vivement le BLACK CHRISTMAS de Bob Clark, de quoi se réconcilier avec le monde...<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Salut Lachésis!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> ta remarque me permet d'ajouter une choses que j'ai mosie et c'est trés mal, dans mon article.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 127 JOURS était un film sur Facebook et assez réussi d'ailleurs. Et, et c'est là que je voulais en venir, FACEBOOK LE FILM par contre, outre ses premières minutes échouait totalement<br /> à faire ce que SCREAM 4 fait ici...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dr Devo.<br /> <br /> <br /> <br />
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