THE PICK-UP ARTIST, de James Toback (USA-1987) : A Mots Secrets...
[Photo: "Secret Message, Sadness", créée pour Matière Focale
par Bertrand, webmeistre du site Multa Paucis]
Chers Focaliens,
Dieu bénisse les trocantes et autres magasins de farfouille ! Le monde magique du DVD, depuis son ouverture, et peut-être pour moins de temps qu'on imagine (les ventes de films baissent, et le marché pourrait se retourner; c'est du moins mon intuition), a ouvert de sacrées portes. Il est bien loin le temps où il fallait dénicher les précieuses mais rares VHS (support béni) en V.O. Si, comme avec chaque changement de support, un nombre phénoménal de pierres précieuses filmiques n'ont jamais été rééditées, il faut bien avouer que la multiplication des petits distributeurs, et parfois l'irrationalité bizarre mais bienvenue des gros, permettent de revoir ou de découvrir des films qu'on croyait disparus ou qui n'ont jamais soulevé une quelconque attention.
Ce vendredi, surprise, dans un magasin d'occasion, sa gracieuse majesté focalienne (j'ai besoin de réconfort et d'autosatisfaction aujourd'hui), c'est-à-dire moi-même, suis tombé avec surprise sur trois films sympatoches. LE MORT-VIVANT, film poignant de Bob Clark [récemment décédé. NdC] dont on vous avait dit ici le plus grand bien et définitivement mal étiqueté, et donc vendu pour un prix dérisoire, un autre Bob Clark mais de la période commerciale par contre (car le gars a toujours fait films underground et petits blockbusters), et donc à l'opposé du MORT-VIVANT, à savoir PORKY'S 2, suite du carton populaire hallucinant, film de college ultra-célèbre aux statesses, et que je me suis empressé de prendre parce que d'une part, c'est pas tous les jours qu'on trouve deux Clark à quarante secondes d'écart (signe du destin), et que d'autre part le prix un peu élevé (8 euros) était quand même largement compensé par l'erreur de prix sur l'autre Clark. J'ai d'ailleurs jeté un œil sur les premières minutes de ce PORKYS 2, et je sens déjà que ça va être assez difficile à supporter, malgré mon affection, non pas perverse, mais indulgente (sentimentale) envers le film de college.
Une bonne surprise n'arrivant jamais seule, je trouve une minute plus tard THE PICK-UP ARTIST, film avec Molly Ringwald [superbe égérie du John Hugues excellente période, et flirt cinéphile de tous ceux qui ont eu la chance de la croiser dans le merveilleux BREAKFAST CLUB ou encore dans le touchant (bouleversant?) SEIZE BOUGIES POUR SAM (SIXTEEN CANDLES en V.O) films qu'on trouve en DVD d'ailleurs] et Robert Downey Jr., alors tout jeunôt, et sans doute avant le passage sur le billard de la chirurgie esthétique ou/et avant le burinage gracieux des ans. En tout cas, je n'aurais sans doute pas pris le film, vendu à un prix normal, et malgré mon affection céleste et sans faille pour Molly Ringwald, si je n’avais pas jeté un œil au nom du réalisateur, qui n'est autre que James Toback ! JAMES TOBACK ! Quoi, ça ne vous dit rien ? Alors arrêtez de lire cet article, allez à la trocante la plus proche et achetez-vous HARVARD STORY, très très beau film rashomonesque qui est en fait un thriller de college (si j'ose) tout à fait étonnant et très bien casté (un délice : Sarah Michelle Gellar impeccable dans un rôle superbe, Eric Stolz, et la délicieuse Rebecca Gayheart). Un très très bon film injustement critiqué à sa sortie il y a quelques années (sur à peu près la même argumentation que le film GO ! de Doug Liman avec Sarah Polley, qui est aussi un petite merveille). Il faut avoir vu HARVARD STORY car c'est complètement enthousiasmant et mis en scène de manière originale (je me souviens notamment d'une scène de dialogue coupée rythmiquement (sur un tempo de guingois mais précis, une boucle de trois motifs rythmiques en fait), sans en avoir l'air, prouvant ainsi qu'on peut, même dans un simple dialogue, faire en sorte que le film soit beau et gonflé esthétiquement. On peut aussi voir, même si c'est moins impressionnant, BLACK AND WHITE, sorte de thriller bizarre avec notamment Bijou Phillips (aperçue dans BULLY de Larry Clark) et Mike Tyson ! Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de voir du Toback, donc là aussi j'achète, d'autant plus que le film date de 1987, soit deux trois ans après BREAKFAST CLUB, et que je n'avais jamais vu un Toback de cette période.
Robert Downey Jr. vit dans les années 80 à New York dans un minuscule appartement avec sa vieille grand-mère dont il prend énormément soin. Malgré son job de prof (doué d'ailleurs) dans une école primaire, les temps sont un peu durs et il lui manque bien souvent un dollar ou deux dans la poche. Plus important encore, Robert est un dragueur invétéré. [Il faut s'imaginer Downey Jr. avec un visage moins smart qu'aujourd'hui, juvénile même, plus proche d'un Matthew Broderick en mode mineur que d'un Al Pacino !] Robert aborde les femmes magnifiques dans la rue. Son sketch est bien rodé ! C'est quasiment toujours le même texte très rentre-dedans ("on va déjà dit que vous aviez le visage d'un Botticelli et le corps d'un Degas ?", vous voyez le genre...), la même routine d'introduction, ponctuée ça et là de réactions à brûle-pourpoint. Tchatcheur certes, mais un peu ringard, Downey Jr. voit son système de drague systématique (il n'arrête pas !) marcher à cause de deux choses : les statistiques d'abord (évidemment, quand on aborde 70 femmes dans la rue, on arrive presque mécaniquement à engager bon gré mal gré la conversation avec six ou sept d'entre elles !), et également l'humour dû à la maladresse touchante dudit système ! Généralement, Robert arrive à empocher quelques numéros de téléphone !
Il finit par croiser, dans une boîte de nuit, la très mimi Molly Ringwald alors même qu'elle est en bien mauvaise posture. Elle essaie en effet d'obtenir un délai de paiement auprès d'un mafieux abruti et violent (Harvey Keitel, comme par hasard !). C’est que Molly, enfin surtout son père (Dennis Hopper), a emprunté 25000 dollars à Keitel, et que celui-ci est exaspéré de ne pas voir le remboursement arriver. Il propose à Molly de rembourser tout en une fois, en couchant avec un client de Keitel (une grosse huile colombienne, sans doute narco-trafiquant), ce qu'elle refuse. Du coup, elle a 24 heures pour retrouver l'argent.
Dans le même temps, Downey Jr visiblement bien accroché (lui et Molly ont fait l'amour dans sa voiture, en plein jour, en plein Central Park ! Très belle scène d'ailleurs...) continue son numéro auprès de Molly qu'il colle à la moindre occasion. Malheureusement, Molly se refuse à lui et ne veut entamer de relation suivie. Son sixième sens, absolument extraordinaire, c'est vrai, lui souffle à l'oreille que cette histoire n’a ni queue ni tête... Mais l'ami Robert va s'accrocher, tandis que la deadline de Keitel approche...
Il est toujours intéressant de faire un tour en arrière, Toback ou pas Toback, ce n’est pas la question, et de regarder un peu ce que valait la comédie romantique il y a quelques années, et plus encore, voir comment elle a évolué, dans sa structure, dans son rythme et dans son ton. Et les choses sont assez étonnantes à mes yeux, même sans parler de la qualité ou non de ces dites comédies. Je pense qu’il y a pour moi une grande rupture, un avant et un après PRETTY WOMAN. Non pas que le film (assez médiocre en fait) soit particulièrement original, loin de là. Mais il a tracé définitivement un chemin, même malgré lui. Le succès phénoménal et incontestable du film a marqué le paysage commercial. Le ton du film, calme, un peu décontracté et très à l’eau de rose, avec une structure sans surprise et des enjeux tellement clairs que le plaisir éventuel du spectateur ne se fait que dans le "déroulé" du film (un peu comme si le film était LE "film de repassage" (iron movie ? Hey, les gars, j’ai inventé un concept !), ce qui d’ailleurs donne le champs libre à la star ou aux stars qui jouent dedans, vers qui l’attention entière se tourne. [On voit alors un Julia Roberts ou un Meg Ryan, et non pas tel ou tel film spécifiquement.] Ainsi, la comédie romantique contemporaine, genre omnipotent depuis le film de Garry Marshall, l’iron movie donc (encore, encore…) a marqué le paysage de son rythme tranquille, de sa prévisibilité totale, de son format bluette revendiqué, mâtiné en général d’une situation qui puisse faire rêver la ménagère de moins de cinquante ans (personnages riches ou dans une position professionnelle et sociale de rêve, comme dans LOVE ET SES PETITS DESASTRES ou personnage "du peuple" rencontrant le prince charmant pété de thunes, ou au métier rare et passionnant). Et ce rythme, ce rythme assez monotone, tranquille qui serait un peu comme un sitcom du style FRIENDS adapté pour le grand écran, sans la nécessité de la punchline systématique, format oblige. [Oui, je sais, ça fait une sacrée différence avec le sitcom, mais en même temps quand je vois un épisode de FRIENDS, impossible de ne pas penser au Iron Movie…]
THE PICK-UP ARTIST est film ouvertement commercial et populaire, mais qui se développe sur un ancien modèle et dans des tonalités qui ont maintenant disparu ou presque. [Je vous défie de trouver une comédie romantique populaire et récente qui ressemble à ce que je vais décrire ci-dessous. Les seuls films arrivant à garder un peu de cette atmosphère étant les college movie, L'ECOLE DES DRAGUEURS récemment par exemple, film d'ailleurs tout à fait louable...] Le film de James Toback, lui, est clairement ancré dans les années 80, période de transition où les règles du blockbuster romantique ne sont pas encore totalement établies, ou plutôt se cherchent. D’une part, si le film est quasiment contemporain de PRETTY WOMAN (réalisé seulement trois ans plus tard), on est encore dans le schéma eighties. Le film de Toback, en plus d’être romantique (comédie de flirt, mais aussi film drôle), présente deux héros "d’en bas", plutôt à la cool (personnage de Robert Downey Jr., typiquement 80 jusqu’au bout des manches de veste que, tenez-vous bien les jeunes, on retournait à l’époque (l’intérieur des manches étant souvent imprimé !), comble du chic d’alors et du coolisme absolu). Ce sont de petits paumés sympas. Une petite histoire policière par là-dessus pour amener non pas le suspense, mais un peu de loufoquerie supplémentaire, et qui sert de perturbateur de scénario. Les deux tourtereaux sont également, et là c’est très différent de maintenant, des esprits originaux, des personnages particuliers qui, s’ils appartiennent comme le spectateur aux classes modestes (ils ne sont pas rédacteur adjoint à ELLE, ou patron d’une librairie dans un quartier de Manhattan), n’en sont pas moins loufoques. Ils ont le sens de la répartie, et une vision du monde décalée. On reconnaît là, peut-être, le récent succès des comédies de John Hugues, BREAKFAST CLUB entre autres (réalisé en 1985, vraiment un film culte aux USA) où là aussi les personnages sont assez hors normes. Et ce schéma auquel appartient le film de Toback est clairement influencé par un autre film qui a obtenu un succès monstre à l’époque : RECHERCHE SUSAN DÉSESPÉRÉMENT (1985) de Susan Seidelman, avec Madonna qui avait déjà bien entamé son ascension. THE PICK-UP ARTIST répète exactement le même schéma que …SUSAN, sans aucun doute. C’est en cela un vrai film d’exploitation.
L’analyse sociologique, c’est bien beau, mais que vaut le film. Toback, comme je le disais, est un type assez à part. Peu connu, il s’attaque semble-t-il toujours à des genres assez bien définis, mais les traite à chaque fois avec un certain goût, que le film soit très réussi ou non. Au fond, et c’est assez rare chez les gens qui sont des réalisateur de genre honnêtes, Toback est un esthète. Ses films sont en général soignés techniquement : belle photo, montage vif, cadre plus que sympathique, etc. Et plus encore, il essaie toujours de glisser quelque chose de très original dans la composition de son film. Ici, on est assez loin de la gourmandise iconoclaste et constante de HARVARD STORY. THE PICK-UP ARTIST est beaucoup plus calibré, plus prévisible. Néanmoins, Toback arrive à placer dans chacune de ses scènes une petite bizarrerie ou quelque chose de très joli. Car c’est ça l’important avec lui : ses films ont toujours quelque chose de beau et d’inhabituel, et pour lui, la mise en scène est vraiment quelque chose de primordial, et non pas juste un filmage de scénario. Ici, si l’attention est un peu plus portée sur les comédiens et sur le scénario justement par rapport à HARVARD STOY et BLACK AND WHITE, on retrouve cette volonté de soin. Son film n’est donc jamais anonyme. Il y a de belles choses. Dans la scène où Downey Jr. arrive à Coney Island pour voir où habite Molly Ringwald, on a un bel aperçu de la méthode Toback. Ça s’ouvre sur un plan d’ensemble magnifique sur la fête foraine et le RER. Puis la photo est superbe (fin d’après-midi orageux et un peu sombre, mais dont on sent bien la chaleur, avec les néons des magasins qui ressortent un tout petit peu, très beau moment graphiquement). C’est très découpé, en deux trois plans on comprend le travail sur les axes. Toback ne fait pas que des gros plans et des plans rapprochés. Il sait utiliser l’échelle de plans et aérer son cadre qu’en général il soigne beaucoup. Il sait aussi caractériser les décors de manière discrète mais belle (les scènes au musée d’histoire naturelle). Rien que pour ça, ceux qui s’intéressent à la mise en scène et se posent la question "comment mettre en scène mon film avec malice et sans en avoir l’air" doivent voir le film de Toback. [Il n’y a jamais chez lui des couloirs de champs/contrechamps vides qui bloquent la mise en scène pendant cinq minutes. Même dans ce film très bavard, il se passe toujours un petit quelque chose…]. Ici, je note une utilisation assez fracturée et tout à fait originale (notamment en termes de rythme et de longueur qui par moment tirent presque le film vers un aspect un peu déconstruit) du montage alterné qui donne quelques pistes de téléscopage assez intéressantes.
Les deux personnages sont attachants, et relèvent la sous-comédie policière un peu convenue (où on croise Keitel en mafieux, et même feu Paul Calderon, que les amateurs de Ferrara reconnaîtront tout de suite, dans le rôle minuscule d’un policier en tenue, ou encore feu le talentueux et oublié Joe Spinell !). Celui de Molly Ringwald est définitivement bien troussé, loin de la niaiserie féminine habituelle du film romantique : caractère sensible, mais forte personnalité, et loufoquerie sous-jacente. C’est pas de la bimbo de Beverly Hills, c’est une fille avec un très beau cerveau (rappelons que le cerveau, comme je l’ai déjà dit ici, est définitivement, et à mes yeux sans conteste, la partie la plus sexy du corps !). Elle joue impeccablement, et prouve une fois de plus qu’elle est une comédienne délicieuse. Je serais un peu plus sévère avec Robert Downey Jr. Ce n’est pas un mauvais acteur, loin de là, même si son revival récent montre aussi que le gars est toujours employé dans le même genre de rôle (en gros l’excentrique, le foufou, et c’est encore le cas dans ZODIAC), et que le bonhomme pèche souvent par hand-acting, ou eyebrow-acting, dans une perspective trop ouvertement ostensible pour être honnête. [J’y reviendrai, mais dans ZODIAC Downey Jr. est à peu près à l’opposé de Mark Ruffalo qui, au contraire, a un jeu délicieux, très droit, sans aucune fioriture ! Evidemment, c’est passionnant, bien plus que le Robert Downey Show !] Ici, Downey, très jeune, essaie très ostensiblement de marcher sur les plats de bande d’un Matthew Broderick tendance LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER (encore un film de John Hugues, encore un film très beau !). Malgré cela, même si ça n’empêche pas THE PICK-UP ARTIST d’être sympathique, je trouve que Downey alourdit nettement le film. C’est aussi parce que le scénario et son personnage sur le papier sont déjà assez loufoques. Les dialogues et les situations sont quand même assez hors normes, voire absurdes, malgré le caractère d’exploitation du film et son intrigue assez terre à terre (flirt entre deux jeunes gens). Et c’est d’ailleurs un reproche que je ferais au film. On aimerait y retrouver un grain de folie supplémentaire, peut-être à la Alex Cox, réalisateur du très beau REPO MAN. Si REPO MAN était clairement une comédie hors norme, absurde et incroyablement iconoclaste, ce que le film de Toback n’est pas totalement, on retrouve ici dans les dialogues cette façon décalée de faire circuler la parole dans le film, et cette étrange façon de penser et de ressentir qu’ont les personnages qui souvent ont une sensibilité et un ton proches de celui du film de Cox qui n’a, sinon, rien à voir avec le film qui nous intéresse aujourd’hui. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, justement, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Cox pendant le film. Il y avait là une opportunité pour Toback de pousser son film un peu plus loin et de s’affranchir de la commande. Si les personnages sont bien troussés, si les dialogues et les péripéties de scénario sont assez loufoques malgré un déroulé plus attendu, on a du mal, quand même, à casser le moule. Et pendant tout le film, notamment quand les options prises sont belles ou quand la mise en scène justement s’affranchit un peu (la scène à Coney Island encore une fois, ou la superbe scène d’amour dans la voiture qui est quand même quelque chose que je n’avais jamais vu, et que je vous laisse découvrir ! C'est très beau !), on pressent que le film va décoller hors des sentiers battus et trouver son indépendance. En fait, ça n’arrive jamais complètement, et THE PICK-UP ARTIST, malgré la sympathie qu’il dégage, ne s’envole jamais vraiment. On passe un bon moment devant un film qui ne nous prend pas pour des atrophiés du bulbe et qui joue nettement sur la malice des personnages et sur la nôtre. Malheureusement, le personnage de Downey Jr. a vraiment vieilli, et je crains que ce ne soit un peu la faute du comédien, bien moins précis que sa partenaire. Et d’autre part, le petit frisson pressenti n’arrive pas vraiment. Il est là, il apparaît ça et là comme un feu follet, mais il n’inonde pas le film. Il reste donc un film honnête, de commande, plutôt bien emballé et fait par un homme de goût qui, décidément à une place assez unique et assez bizarre dans le paysage cinématographique hollywoodien. On passe avec THE PICK-UP ARTIST, un chouette moment, parfois un peu émouvant et émaillé ça et là de petites choses très belles. On sent qu’on est entre de bonnes mains et avec des gens de bon goût, assez originaux pour capter notre attention et nos sentiments. Ce n’est quand même pas rien, me diriez-vous et vous n'auriez pas tort, du reste. Mais pour les plus sentimentaux d’entre nous, il y a Molly Ringwald ! C’est plus qu’un argument.
Tranquillement Vôtre,
Dr Devo.
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