PALAIS ROYAL, de Valérie Lemercier (France-2005) : Ouragan Noir !

Publié le par Dr Devo

(Photo : "What Could Mean Freedom ?" par Dr Devo, d'après la pochette de ANTHOLOGY, compilation du groupe Manowar.)

Focaliens de tous les pays,
 
Allez, on retourne en salles après nos brillantes analyses et polémiques sur le "cinéma du réel", que nous appellerons comme ça, à défaut de mieux. Ou alors non, peut-être nous allons carrément continuer dans cette voie. Souvent, les extrêmes se rejoignent, après tout.
C'était bien calme en tout cas cette semaine, dans mon cinéma Pathugmont. Un peu de monde mercredi après-midi, et de grands halls vides, et presque étranges, le reste de la semaine. Pas énormément de nouveaux films, pas de choses ultra-attirantes ou gentiment gourmandes, pas une grosse envie d'aller voir le Tommy Lee Jones (le David Hemmings américain, qui d'ailleurs, comme son modèle, passe ici à la mise en scène ; il faudra qu'on parle un jour de ce beau film de David Hemmings, LES SURVIVANTS D’UN MONDE PARALLELE, qu'on trouve en dividi pour une bouchée de pain, et qui était ma foi très surprenant et de fort belle facture, pas du tout un caprice de "star", malgré le titre idiotissime), pas envie, non, au vu de la volonté ostentatoire et  de l'empressement avec lequel on l'a primé dans tous les sens lors du dernier festival de Cannes. On ira jeter un œil, mais ce n'est pas pressé.
 
Tiens, une petite anecdote avant de commencer. Mon cinéma Pathugmont m'invite régulièrement à des avant-premières auxquelles je ne vais jamais d'ailleurs, car le soir, on préfère regarder un chouette bidule en dividi, et en buvant une tisane avec Madame. Les films proposés, en plus, sont souvent anti-jubilatoires au possible. Aller voir le BOUDU de Gérard Jugnot, même en sa présence (surtout !), je passe, non merci, fais tourner. Malgré cela, il y a quinze jours, pour la première fois, j'allais voir FOON (sortie mercredi prochain), avec Bertrand, heureux blogmeister du site NadjaLover, et garçon tout à fait sympathique. Ce n’était pas du Ronsard. Quoi qu'il en soit, Pathugmont vient de m'envoyer un mail : ils m'invitent mardi prochain à une sneak preview ! Bon, ce n’est pas tout à fait une sneak preview. Pathugmont estampille en effet certains de ses films d'un "label du spectateur Pathugmont". En général, ce sont des horreurs, genre LES SŒURS FACHEES (ça faisait longtemps que je t'avais pas cité, toi !), MAN TO MAN, JOYEUX NOEL, MAR ADENTRO, bref du gros mélo qui tâche de partout, ou des bidules vaguement art et essai, versant consuelo mol'. Donc, mardi soir prochain, ils m'ont invité à une avant-première. On verra un film mystère-surprise, et après le film, on nous fera remplir des questionnaires, afin de savoir si on va, oui ou non, le filer ou pas, ce fameux label. La révolution focalienne est en marche, camarades ! Nous allons investir tous les niveaux du paysage cinématographique ! J'ai déjà placé des Sympathisants dans une grande école de cinéma européenne, bientôt nous investirons la critique pro, il y a des focaliens qui travaillent à la télé, d'autres dans le cinéma, etc. Il faut aussi noyauter le dernier maillon de la chaîne : le public. Ce sera désormais chose faite. Ne désespérons pas, Camarades, notre influence finira par se distiller comme un poison merveilleux et doux.
Plus sérieusement, on va sûrement voir un petit machin nullosse. Mais j'ai un espoir bien maigre, une chance sur 100. Scott McGehee et David Siegel, réalisateurs méconnus américains, mais sans doute parmi la poignée de metteurs en scène les plus originaux de ce pays, auteurs de BLEU PROFOND (DEEP END) et de SUTURE, ont signé un gros film de studio, LES MOTS RETROUVÉS, qui doit sortir sous peu (ce qui est un peu inquiétant, mais bon, ce sont des malins !), et je croise les doigts pour que ce soit ça, notre film mystère. Suspense... On en parle mercredi, en tout cas.
 
Ah oui, le seul film sympathique a priori de la semaine, c'est quand même PALAIS ROYAL, de Valérie Lemercier. On avait vu LE DERRIERE, petite chose de mise en scène, mais très sympathique, pas idiote du tout, et aux accents (toutes proportions gardées, on ne s'emballe pas) wildiens. [Pause : je remarque d'ailleurs que le critique de Télérama qui s'est occupé de PALAIS ROYAL, critique hilarante et complètement injuste (le film n'est pas très bon car il est quand même drôlement méchant avec les têtes couronnées ! Télérama défenseur de la Royauté ! Il faut le faire ! En plus, c'est un contresens quasiment, nous le verrons, et encore une fois, c'est un article qui ne fait que parler de "l'histoire" du film, d'où le contresens, vous allez voir...), cite aussi Wilder ! Je vous dis qu'on commence à avoir de l'influence ! Involontaire dans ce cas. L'argument étant parfaitement malhonnête, car à l'époque du DERRIERE, ce blog n'existait pas.]
 
Armelle (Lemercier) est la femme de Lambert Wilson, fils cadet du roi d'une cour francophone (rappelant Monaco, on imagine bien). Elle, femme nature, sûrement issue de la roture. Lui désinvolte, bien jeune dans sa tête, fumeur de pétard et adultérin. Le couple est très proche d'un autre couple, roturier, composé de Mathilde Seigner et Denis Podalydès (oui, je sais...).
Alors qu'ils sont en week-end shopping à Londres, ils apprennent la mort du Roi, et doivent rentrer dare-dare au palais. Michel Vuillermoz, plus âgé que son frère Lambert Wilson, devrait logiquement hériter du trône. Mais, récemment largué par sa fiancée, il ne sera pas choisi au profit de Wilson. La reine mère et veuve, Catherine Deneuve, fouillant dans les papiers de la royauté, a préféré en effet utiliser une vieille loi clanique qui exige que le successeur soit marié, et conseillée par son très dévoué secrétaire particulier (Michel Aumont), elle décide d'une main de fer que Lambert Wilson sera le nouveau roi.
Valérie Lemercier commence alors à vivre une période stressante, où Deneuve va essayer de re-coacher cette roturière devenue Princesse afin qu'elle évite les gaffes dont elle est coutumière. Lemercier, franche et de bon cœur, ira de désillusions en désillusions. Mais elle ne se laissera pas faire, bien décidée à prendre la Maison Royale à son propre jeu : celui du pouvoir. Une reconquête ambiguë commence pour celle qui est méprisée par tous, Catherine Deneuve en tête...
 
[Je vous jure sur ma propre tête que pendant que je rédigeais ce résumé, un fournisseur internet m'a téléphoné pour me démarcher, et l'opératrice répondait au nom de... Valérie Mercier ! C'EST UN SIGNE ! DIEU EST FOCALIEN ! Je vous jure que c'est vrai, croix de bois, croix de fer !]
 
PALAIS ROYAL conserve les qualités du DERRIERE, et même dans une certaine mesure les améliore un peu. Le sujet est plutôt original, même s'il fleure la bonne comédie classique. Ici, c'est l'écriture qui est la plus étonnante. Les enjeux ont l'air moins ouvertement pathétiques que LE DERRIERE (où Lemercier recherchait son père homosexuel en se travestissant), mais c'est un faux-semblant. On se dit que le milieu de la Royauté va autoriser une approche moins "véridique" et donc plus loufoque. Pas sûr, en fait, et même très loin de là.
Etrange comédie donc, par laquelle on rentre comme dans du beurre, grâce à l'épisode introductif du shopping londonien, très bien écrit et plutôt bien rythmé. Certes, on a vu la bande-annonce, et on sait à quelle sauce on va être mangé. Mais si on découvre le film totalement vierge de son sujet (ce qui devrait toujours être le cas), on est bien surpris par la narration et la présentation des personnages. Il faut un sacré bout de temps avant qu’il soit dit que le couple Wilson-Lemercier fait partie d'une famille royale, par exemple. On croit plutôt assister à un week-end entre gens friqués. On entre donc, avec rythme, dans le film, mais par la petite porte. Et mine de rien, sans que cela soit ostentatoire, Valérie Lemercier fonde là son modus operandi, comme disent les agents du FBI, et en sous-marin en plus. Etrange.
En effet, PALAIS ROYAL est une comédie étrange (encore) sur le pouvoir, et son usage. Le fait que le film se passe dans le milieu des têtes couronnées est d'ailleurs drôlement intéressant, dans ce qu'il nous place dans une atmosphère extra-terrestre à nos yeux de roturiers et, encore plus, dans une ambiance peu ou non crédible, et donc diablement "fictionnelle". Les répliques font mouche et jouent sur plusieurs niveaux, du gros mot à la comédie classique américaine. Une vraie  polysémie qui a tendance à bien fonctionner, et qui est tout à fait entraînante, Lemercier sachant y faire, et donnant généreusement son "la", son ton très particulier, décalé. On retrouve l'écriture stylée et originale de la comédienne, bien loin des normes de la comédie française en général. Bon point. Les JET SET et autres BRICE DE NICE sont quand même extrêmement répétitifs, jouent toujours sur le même ton, extrêmement poussif. Ici, c'est beaucoup plus écrit, plus original, et ça ne met jamais, contrairement aux autres franchouilleries, le cerveau au fond du placard. C'est vif, généreux et bien vu.
Mais ce n'est pas le plus étonnant. On est en effet surpris par l'incroyable noirceur du ton. Non pas que Lemercier la cache, cette noirceur. Elle joue plutôt une partition plus inattendue. La grosse comédie (ceci dit sans que ce soit péjoratif) est en devanture, dans la vitrine. Bien foutue en plus. Et tout de suite après, la noirceur. Elle n'est donc pas cachée ou dissimulée, elle n'arrive pas en loucedé, mais disons qu'elle est "voilée" derrière la comédie franche. Intéressant.
Ça serait déjà pas mal si des choses assez étonnantes ne se passaient au niveau de la narration. Et là, Valérie Lemercier sait par contre faire passer des choses en contrebande. La comédie suit son fil léger, même si réussi, et rien de plus n'est dit. Par contre, là où c'est intéressant, et d'autant plus intéressant que personne ne prend ce parti pris, ici en France, c'est qu'il y a une autre narration sous-jacente qui accompagne et montre l'évolution du personnage d’Armelle. Et là, c'est tout en loucedé, par contre ! Et ce principe joue, ou plutôt se camoufle (c'est d'autant plus délicieux) sous un autre voile. Lemercier ne cesse, comme dans l'intro,  de retarder des faits évidents. Bon. Mais elle le fait tout le temps ! Sans qu'on s'en rende compte, un doute s'installe. On apprend très tard, et même trop tard dans le cadre d'une comédie "simple", que Lermercier-Wilson est un couple royal, les rapports entre Deneuve et Michel Aumont, les liens entre Lemercier et Melki, etc. Ça arrive toujours un peu trop tard. Le spectateur aura comblé le différé par lui-même, mais du coup, il est piégé sans le savoir dans une comédie des apparences (puisqu'il est forcé à interpréter des choses qui tardent à s'expliquer, mais juste d'un poil de chouïa), comédie des apparences que jouent à fond, et avec cynisme, tous les personnages du film. Ceci posé, dans la couche immédiatement souterraine à celle-ci, Lemercier fait le portrait évident de son personnage. Il lui en arrive, des trucs, à Armelle, on la voit s'agiter, se reprendre et utiliser les armes à sa disposition, mais en dessous encore, c'est un autre destin, beaucoup plus décidé qui se joue. Je ne peux pas vous dire quoi, afin que vous gardiez votre fraîcheur face au film, comme d'habitude, et cela va rendre un peu absconse ou ésotérique cette critique. On va parler en langage codé ! Mais c'est très étonnant de voir le parcours caché que Lemercier fait faire à son personnage. Et in fine, les jouissives attaques d'une Armelle se débattant becs et ongles cachent une réalité calme, sereine ou plutôt déterminée qui fait froid dans le dos, et mine définitivement le film dans le pessimisme ou plutôt le nihilisme le plus noir. Et cette fois, sans le dire verbalement. [Je me demande ce que le spectateur lambda comprend à cette fin.] C’est le jeu de la structure comique, des contradictions et des habitudes de visionnage qui montre de manière muette, mais éclatante, l'incroyable vérité. Tous ces personnages nous faisaient regarder le doigt. Très belle construction. Chapeau.
 
[Evidemment, le spectateur est amené à remplir les trous avec force de faux-semblants, en utilisant également ce qu'il sait des "modèles" évidents du film : Albert De Monaco, et encore plus Lady Di ! Ça aide Lemercier à user avec un talent certain de ce jeu de dupe.
Un beau couple de personnages nous est envoyé "à la gueule" : celui du couple prolo qui regarde tout ça à la télé, sans avoir une quelconque influence dans l'histoire. Ils interviennent peu, mais leur présence valide le jeu de poudre aux yeux. C'est assez beau. Et ça élargit le sujet du film au-delà du milieu des têtes couronnées, comme ne l'ont pas compris les journalistes ! C'est une fable, un conte qui parle au moins autant de nous, petits ploucs, que de la royauté ! J'aurais mieux compris si les journalistes avaient vu ça et avaient reproché à Lemercier de faire de ce couple un symbole trop évident, trop lourd. Ce n'est pas le cas, mais ça, j'aurais pu comprendre. Dire maintenant que le film n'est qu'un puéril jeu de massacre des têtes couronnées est un non-sens, et même un contresens absolu. Et pourtant, Lemercier y va franco de porc, en montrant bien que la Principauté est une entreprise. C’est clair comme de l'eau de roche : le film pourrait se passer par exemple parmi une équipe de cadres, en entreprise ! Le film en dit évidemment plus sur nous que sur les familles royales. Décidément, ces critiques sont vraiment incompétents.
J'ai assez aimé l'usage de Pavarotti. Dans le premier plan, à l'enterrement, je n'ai pas du tout reconnu le personnage. La deuxième fois, on se dit : "Mais c'est Pavarotti, qu'est-ce qu'il fout là ?". Et la troisième fois, il me parait de nouveau être factice !  Voulu ou pas, j'ai trouvé ça très bon. Je pense donc que c'est totalement volontaire.]
 
Noir, c'est noir, donc. La Armelle envoie chier tout le monde ! Et propulse accessoirement le film dans l'Horreur. Bien vu. Et là, oui, le lien de parenté avec le Wilder de LA GARÇONNIERE est justifié, Lemercier tentant  de retourner le film du maître symétriquement, à tous point de vue, mais tout ça, c'est jumeau. C'est très bien construit, et rien que pour ça, on peut saluer Valérie Lemercier, malgré les coupables et délicieuses connivences qu'on entretient avec son travail par ailleurs, hé hé !
 
Là où je suis plus déçu, un peu comme pour LE DERRIERE, c'est par la mise en scène. La séquence d'introduction m'a paru assez correcte. Mais par la suite, ce n’est pas toujours à la hauteur, non pas des prétentions, mais de la belle construction thématique et narrative. Le cadre, en général, n'est pas beau, la lumière peut être vraiment pas mal (par exemple la scène de danse) ou alors complètement anonyme, même si c'est quand même moins grisouille que celle du PETIT LIEUTENANT, par exemple. [Ceci dit, prenez ces informations avec précaution. Je vais être un peu technique : le projecteur "pompait"  pendant la séance, et donc un léger scintillement était visible, et il se peut donc que le Xénon du projo ait été plus qu'en fin de course, dénaturant ainsi l'étalonnage du film.]
Cadre pas joli, montage sans astuce et beaucoup moins complexe que le reste, pénalisent une comédie fort bien écrite et fort bien jouée. On sent une vraie volonté de faire du cinéma chez Lemercier, et de ne pas s'offrir un gadget de plus. Elle place même la barre assez haut. Mais le film pâtit un peu du rythme de montage, et surtout, on se dit que tout cela pourrait être d'une vraie splendeur, et même assez extraordinaire, si c'était plus original, ou plutôt moins anonyme dans la mise en scène et dans l'utilisation, pas très cohérente, de l'échelle de plans, qui du coup fait ressortir encore la non-beauté du cadre. Je sais que j'ai l'air d'enfoncer la dame en trois lignes. Mais en fait, il n'y a malheureusement pas grand chose de plus à dire sur la mise en scène elle-même. Ce n’est pas très beau, et ce n’est pas très signifiant. Un peu d'indépendance par rapport au scénario (brillant) ne nuirait pas. Et là, elle casserait la baraque, notre amie Valérie. Non pas que le film s'alourdisse au point de s'enliser. Assez loin de là, même. On passe un moment formidable, on rit beaucoup ; mais tout cela, avec un autre dispositif de montage et de filmage, aurait été plus dynamique et plus scotchant. C’est parce qu'on aime bien l'écriture et le propos radical du film qu'on ne peut que regretter, avec une certaine force, que la mise en scène ne suive pas. Et encore, c'est carrément moins laid, et beaucoup plus soigné que toutes les comédies françaises que l'on voit au cinéma (IZNOGOUD, ESPACE DETENTE...). Ici, le travail n'est pas abouti en ce sens, mais dans tous les autres films, c'est d'une laideur stupéfiante et d'un mépris total du spectateur. Et ça, c'est bien le contraire de Valérie Lemercier, ambitieuse, et qui semble nous parler d'égal à égal sans la moindre condescendance. Cette générosité, ça fait longtemps que les films de comédie de notre beau pays l’ont perdue (remember Michel Audiard). On ne boude donc pas ce plaisir, et on soutient malgré tout PALAIS ROYAL.
 
Franchement Vôtre,
 
Dr Devo.
 
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Publié dans Corpus Filmi

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D
Tout à fait, kurt, et si tu achetes le dividi, fais attention.<br /> En effet en principe l'edition de DEEP END contient SUTURE en bonus. Malheureusement un bon nombre de copie dvd circulent sans SUTURE: il s'agit en fait de copie de video club et donc logiquement interdite à la vente... en principe. <br /> <br /> La version double (un seul disque néanmoins) étant pas si cher, et SUTURE ne se trouvant nulle part ailleux, mieux vaut etre sur avant d'acheter. par contre ça vaut le coup, les deux films sont splendides.<br /> <br /> <br /> Dr Devo.
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B
Alors Kurt, tu dois absomument voir "Suture", le premier film de Scott McGhee et Davis Siegel, plastiquement encore plus beau, moins humain, plus cérébral, onirique, manipulateur et très absurde. <br /> <br /> On raconte que le dividi de Deep End contient Suture en bonus (?!).
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K
Ah oui, Deep End est un des films les plus étonnants qu'il m'est été donné de voir. Si vous en savez plus...
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D
Héhé, Bernard, ne va pas nous fâcher avec notre fidèle lectorat!<br /> <br /> Dr Devo.
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B
Ô Abigail, ô correcteur d'orthographe humain, ô supermaline, toi qui... Dis donc ma petite cocotte, c'est tout ce que tu as à dire ?<br /> <br /> Je connais des Bescherel qui doivent être visqueux.
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